21/09/2010
La 54e assemblée générale de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est ouverte hier à Vienne. L'assemblée générale annuelle, qui réunit jusqu'à vendredi les 151 membres de l'AIEA, doit traiter de nombreux sujets - élection de pays au conseil des gouverneurs, budget 2011, sécurité nucléaire et coopération technique -, mais les débats seront vraisemblablement dominés par la résolution contre Israël.
Les pays arabes veulent faire adopter une résolution non contraignante, purement symbolique, appelant Israël, considéré comme la seule puissance nucléaire au Proche-Orient, à signer le traité de non-prolifération (TNP). Le texte devrait être examiné par les pays membres jeudi.
Les pays arabes veulent faire adopter une résolution non contraignante, purement symbolique, appelant Israël, considéré comme la seule puissance nucléaire au Proche-Orient, à signer le traité de non-prolifération (TNP). Le texte devrait être examiné par les pays membres jeudi.
Une résolution dans ce sens avait déjà été adoptée l'an dernier à une faible majorité.
Après l'adoption de la résolution l'année dernière, le directeur général de l'AIEA, Yukiyo Amano, se devait de tenter de convaincre Israël de rejoindre le TNP, sans résultat. Les pays arabes ont jugé son action « faible et décevante » et accusent l'AIEA de traiter de manière différente Israël. Le chef du programme nucléaire iranien, Ali Akbar Salehi, a de nouveau critiqué l'AIEA hier, dont la mission « ne repose pas sur l'impartialité et la justice », estime-t-il.
Après l'adoption de la résolution l'année dernière, le directeur général de l'AIEA, Yukiyo Amano, se devait de tenter de convaincre Israël de rejoindre le TNP, sans résultat. Les pays arabes ont jugé son action « faible et décevante » et accusent l'AIEA de traiter de manière différente Israël. Le chef du programme nucléaire iranien, Ali Akbar Salehi, a de nouveau critiqué l'AIEA hier, dont la mission « ne repose pas sur l'impartialité et la justice », estime-t-il.