Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a confirmé lundi à Prague que son idée d'"échange de territoires et de populations" concernant les Arabes israéliens n'était que son "avis personnel" ne reflétant pas la position du gouvernement.
"Je tiens à souligner qu'il ne s'agissait que de mon avis personnel. Ce n'est pas la position officielle de notre gouvernement", a déclaré M. Lieberman à la presse, au terme d'un entretien avec son homologue tchèque, Karel Schwarzenberg.
Dirigeant d'Israel Beitenou, un parti ultra-nationaliste, M. Lieberman avait affirmé dimanche à la radio militaire que les négociations avec les Palestiniens ne devaient "pas prendre comme base le principe de la terre contre la paix, mais de l'échange de territoires et de populations".
M. Lieberman a ainsi défendu l'idée d'un échange de territoires peuplés d'Arabes israéliens contre des parties de Cisjordanie. Il entendait ainsi parvenir à une "séparation" maximale entre Juifs et Arabes et faire d'Israël un Etat "ethniquement homogène".
"Je ne pense pas que l'idée de constituer un Etat palestinien homogène sans un seul Juif alors qu'Israël devienne un Etat binational où les minorités représentent plus de 20%, puisse être à long terme une solution réelle et stable", a insisté M. Lieberman dans la capitale tchèque.
Le chef de la diplomatie israélienne accuse en effet une partie de la minorité arabe israélienne --descendants des Palestiniens restés sur leurs terres après la création de l’entité sioniste en 1948 et représentent près de 20% de la population totale d'Israël-- de constituer un danger pour la sécurité du pays.
Dans un entretien au quotidien israélien Haaretz, la députée arabe Hanin Zoabi a quant à elle jugé "raciste" la vision de M. Lieberman.
Les négociations directes entre Israël et les Palestiniens, qui ont repris le 2 septembre sous l'égide des Etats-Unis, achoppent sur la poursuite de la colonisation juive en Cisjordanie.
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"Je tiens à souligner qu'il ne s'agissait que de mon avis personnel. Ce n'est pas la position officielle de notre gouvernement", a déclaré M. Lieberman à la presse, au terme d'un entretien avec son homologue tchèque, Karel Schwarzenberg.
Dirigeant d'Israel Beitenou, un parti ultra-nationaliste, M. Lieberman avait affirmé dimanche à la radio militaire que les négociations avec les Palestiniens ne devaient "pas prendre comme base le principe de la terre contre la paix, mais de l'échange de territoires et de populations".
M. Lieberman a ainsi défendu l'idée d'un échange de territoires peuplés d'Arabes israéliens contre des parties de Cisjordanie. Il entendait ainsi parvenir à une "séparation" maximale entre Juifs et Arabes et faire d'Israël un Etat "ethniquement homogène".
"Je ne pense pas que l'idée de constituer un Etat palestinien homogène sans un seul Juif alors qu'Israël devienne un Etat binational où les minorités représentent plus de 20%, puisse être à long terme une solution réelle et stable", a insisté M. Lieberman dans la capitale tchèque.
Le chef de la diplomatie israélienne accuse en effet une partie de la minorité arabe israélienne --descendants des Palestiniens restés sur leurs terres après la création de l’entité sioniste en 1948 et représentent près de 20% de la population totale d'Israël-- de constituer un danger pour la sécurité du pays.
Dans un entretien au quotidien israélien Haaretz, la députée arabe Hanin Zoabi a quant à elle jugé "raciste" la vision de M. Lieberman.
Les négociations directes entre Israël et les Palestiniens, qui ont repris le 2 septembre sous l'égide des Etats-Unis, achoppent sur la poursuite de la colonisation juive en Cisjordanie.