[ 14/08/2010 - 11:23 ] |
|
Ramallah – CPI Des dizaines de citoyens palestiniens et d’humanitaires étrangers ont été blessés et asphyxiés, hier vendredi 13/8, après que les forces occupantes aient agressé leur marche pacifique hebdomadaire contre le mur raciste sioniste et la confiscation des terres en Cisjordanie occupée. Les soldats sionistes ont utilisé la violence pour réprimer les manifestants de la marche organisée dans le village de « Nebi Saleh » au nord-ouest de la ville de Ramallah, et la marche de « Ma’ssara » près de Bethléem, celle de Naline et de Bilin contre le mur d'apartheid sioniste et la colonisation. Un membre du comité populaire anti-mur, Mohamed Atta Allah al-Tamimi a déclaré que les forces occupantes ont lancé des bombes de gaz lacrymogène sur les habitants qui manifestaient sur leurs terres menacées de confiscation par les colons sionistes en asphyxiant des dizaines d'entre eux. A Naline, les habitants ont effectué hier la prière du vendredi sur leurs terres menacées de confiscation. Le prédicateur a insisté sur la nécessité de reformer l'unité nationale et de mettre fin aux désaccords palestiniens internes pour faire face aux politiques de l'occupation visant à arrêter la lutte populaire et assiéger et judaïser la ville occupée d'al-Qods. Lorsque les participants dans la marche sont arrivés devant le mur raciste sioniste, les soldats sionistes ont tiré des balles en caoutchouc et des bombes de gaz lacrymogène sur eux en les chassant de la ville. Plusieurs d’entre eux ont été agressés et arrêtés. A Bilin, les soldats sionistes ont affronté les manifestants qui tentaient d’accéder à leurs terres menacées de confiscation en blessant une humanitaire étrangère et asphyxiant des dizaines d'autres. D'autre part, le comité populaire anti-mur à Bilin a rencontré, vendredi, deux délégations italienne et allemande en les a informées de l'expérience de Bilin dans la résistance populaire durant les cinq dernières années et demi, et des intérêts du comité ainsi que du rôle des humanitaires étrangers dans la résistance populaire du village. |