samedi 19 juin 2010

La commission internationale d'enquête visite al-Quneitra et s'informe des pratiques israéliennes dans le Golan syrien occupé

18 Juin 2010

Qneitra / La commission internationale d'enquête dans les territoires arabes occupés a visité aujourd'hui la ville libérée d'al-Quneitra et le site d'Ein al-Tiné et s'est informé des pratiques et violations israéliennes du droit de l'homme dans le Golan syrien occupé.
   Recevant la commission internationale, le gouverneur d'al-Quneitra, M. Riyad Hjab, a présenté à ses membres une revue générale des pratiques de l'occupation israélienne contre les Golanais.
   "Les forces de l'occupation israélienne continuent d'arrêter des citoyens dans le Golan syrien occupé sur de fausses prétextes et des accusations montées de toute pièce", a-t-il dit, ajoutant qu'Israël ne cesse de planter dans le Golan occupé des mines qui ont fait jusqu'à présent 202 martyrs et 329 infirmes, dont la pluparts sont des enfants, et qu'elles ont enterré des déchets nucléaires dans 20 sites de la terre du Golan.
   "Une analyse de la terre du Golan a révélé l'existence de grandes quantités de matières radioactives et toxiques, notamment dans le village de Majdal Chams", a fait noter M. Hjeb, ajoutant que les forces de l'occupation ont confisqué des territoires du Golan afin de les utiliser à des fins militaires telles que la construction des casernes et des camps de tir.
   "En plus, les Israéliens mettent le feu dans les arbres, volent la terre fertile et dévient le parcours de l'eau du lac de Massaada vers les colonies israéliennes, tout en interdisant aux Golanais de creuser des puits artésiens", a-t-il fustigé.
   Dans un mémorandum présenté à la commission internationale d'enquête, M. Hjab a aussi affirmé que l'entité sioniste cherchait à falsifier les réalités archéologiques et historiques, et à effacer l'identité arabe du Golan.
   Le chef de la commission, délégué permanant du Sri Lanka auprès des Nations-Unies, M. Palitha Kohona, a indiqué que le Golan est "une plaie saignante" et que sa souffrance est inacceptable, "particulièrement l'interdiction par Israël aux Golanais de se communiquer".
   Dans ce contexte, M. Kohona a espéré que la commission pourrait accomplir la mission pour laquelle elle a été créée.
   "Nous espérons que la Syrie récupère tout le Golan occupé dans le cadre de la légalité internationale", a-t-il dit.
   Notons que la commission a été formée en décembre 1968 par l'Assemblée générale des Nations-Unies dans le but de discuter de la situation des droits de l'homme dans les territoires arabes occupés. Elle y effectue des visites annuelles et élabore des rapports sur les pratiques d'Israël.
     A.A. / Gh.H. 
http://www.sana.sy/fra/51/2010/06/18/293838.htm