Des militantes ont affirmé jeudi leur détermination à rallier Gaza depuis le Liban à bord d'un bateau chargé d'aides médicales afin de briser le blocus en dépit des avertissements israéliens.
Une cinquantaine de femmes, dont 20 libanaises, chrétiennes et musulmanes, se sont réunies pour la prière dans une grotte près de Maghdouche, dans le sud du Liban, pour demander la bénédiction de leur bateau, baptisé "Mariam" (Marie).
"Mariam commence à atteindre ses visées puisque des officiels israéliens ont exprimé leur peur et ont envoyé des avertissements et des menaces avant de décider d'assouplir le blocus de Gaza", a déclaré à l'AFP la porte-parole du groupe, Rima Farah qui n'a pas avancé de date pour le départ du navire.
"Les participantes sont déterminées à avancer et nos seules armes sont notre foi en la vierge Marie et en l'humanité", a-t-elle affirmé, insistant sur la non affiliation de ces femmes à aucune organisation.
Samar al-Hajj, l'organisatrice de l'expédition à laquelle doivent selon elle se joindre des militants européens et des journalistes a dit que le navire était "désormais prêt". "Nous n'avons pas peur" a-t-elle encore déclaré.
Le ministre israélien de la guerre Ehud Barak a prévenu jeudi le Liban qu'il serait tenu pour responsable de tout départ de bateaux de ses ports à destination de la bande de Gaza.
A Paris, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a aussi sévèrement mis en garde le Liban contre l'envoi de ce navire.Réagissant aux menaces israéliennes, le Premier ministre libanais Saad Hariri et son homologue égyptien Ahmed Nazif ont dénoncé à Beyrouth l'attitude israélienne contre les militantes.
"Le gouvernement israélien continue de menacer le Liban", a affirmé Hariri lors d'une conférence de presse conjointe. "Il y a des flottilles en provenance d'Europe", a-t-il ajouté, "Le ministre israélien de la Défense va-t-il attaquer l'Europe ou d'autres pays qui envoient de l'aide à Gaza?", s'est il interrogé.
Le Premier ministre égyptien, en visite au Liban, a mis pour sa part Israël en garde contre les "terribles conséquences" qu'aurait une attaque contre ce bateau, "comme on l'a vu avec la flottille turque de la liberté" arraisonnée le 31 mai.
Une cinquantaine de femmes, dont 20 libanaises, chrétiennes et musulmanes, se sont réunies pour la prière dans une grotte près de Maghdouche, dans le sud du Liban, pour demander la bénédiction de leur bateau, baptisé "Mariam" (Marie).
"Mariam commence à atteindre ses visées puisque des officiels israéliens ont exprimé leur peur et ont envoyé des avertissements et des menaces avant de décider d'assouplir le blocus de Gaza", a déclaré à l'AFP la porte-parole du groupe, Rima Farah qui n'a pas avancé de date pour le départ du navire.
"Les participantes sont déterminées à avancer et nos seules armes sont notre foi en la vierge Marie et en l'humanité", a-t-elle affirmé, insistant sur la non affiliation de ces femmes à aucune organisation.
Samar al-Hajj, l'organisatrice de l'expédition à laquelle doivent selon elle se joindre des militants européens et des journalistes a dit que le navire était "désormais prêt". "Nous n'avons pas peur" a-t-elle encore déclaré.
Le ministre israélien de la guerre Ehud Barak a prévenu jeudi le Liban qu'il serait tenu pour responsable de tout départ de bateaux de ses ports à destination de la bande de Gaza.
A Paris, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a aussi sévèrement mis en garde le Liban contre l'envoi de ce navire.Réagissant aux menaces israéliennes, le Premier ministre libanais Saad Hariri et son homologue égyptien Ahmed Nazif ont dénoncé à Beyrouth l'attitude israélienne contre les militantes.
"Le gouvernement israélien continue de menacer le Liban", a affirmé Hariri lors d'une conférence de presse conjointe. "Il y a des flottilles en provenance d'Europe", a-t-il ajouté, "Le ministre israélien de la Défense va-t-il attaquer l'Europe ou d'autres pays qui envoient de l'aide à Gaza?", s'est il interrogé.
Le Premier ministre égyptien, en visite au Liban, a mis pour sa part Israël en garde contre les "terribles conséquences" qu'aurait une attaque contre ce bateau, "comme on l'a vu avec la flottille turque de la liberté" arraisonnée le 31 mai.