L'entité sioniste redoute que la faiblesse persistante de l'euro, qui a cédé 13,50% depuis janvier face au shekel, plombe ses exportations vers l'Union européenne, qui absorbe près d'un tiers des ventes israéliennes à l'étranger, selon les analystes.
"Il est clair que la crise en Europe et la dévaluation de l'euro vont avoir un impact sur notre économie, notamment sur nos exportations, en raison d'une baisse de la demande", pronostique le ministre israélien des Finances, Youval Steinitz.
Selon Steinitz, les politiques de rigueur budgétaire adoptées par l'Irlande, la France, l'Espagne ou le Portugal "vont se traduire dans un proche avenir par une baisse des salaires dans le secteur public qui va affecter ensuite le secteur privé", et se solder par un recul de la consommation et des importations.
Le grand argentier israélien estime que les coûts salariaux en Europe pourraient baisser de 15% à 30% par rapport à ceux pratiqués en Israël, ce qui rendrait les produits israéliens beaucoup moins compétitifs.
Un récent sondage reflète le pessimisme ambiant: trois analystes financiers israéliens sur quatre s'attendent à ce que l'euro continue sa dégringolade face au shekel d'ici la fin de l'année.
La facture pour l'économie israélienne du recul de l'euro devrait s'élever à à 1,3 milliard de dollars (1 milliard d'euros), selon des hauts responsables du Trésor, cités par les médias locaux.
En outre, l'économie israélienne subit les effets négatifs du raid meurtrier mené le 31 mai contre une flottille d'aide humanitaire internationale qui tentait de forcer le blocus israélien de la bande de Gaza.
Selon les experts du ministère des Finances, la fermeture du marché turc devrait se traduire par une perte de près d'un demi-milliard de dollars supplémentaire (400 millions d'euros).
Ces deux "crises" pourraient se traduire par une augmentation de 0,7% du taux de chômage, qui toucherait alors 8% de la population active, équivalent à une perte de 20.000 emplois.
Au total, la croissance du PIB en 2010 devrait atteindre 2,7%, selon les dernières prévisions du Trésor alors que les précédentes projections tablaient sur une progression de 3,7%.
Selon Dany Catarivas, responsable des relations internationales à l'Association des Industriels, la principale organisation patronale israélienne, le gouvernement n'aura d'autre choix que d'aider les entreprises.
"Nous sommes une trop petite économie pour espérer influer sur le cours du dollar ou de l'euro. La seule solution consiste pour nous à faire pression sur le gouvernement pour réduire nos coûts en baissant par exemple les impôts sur les sociétés, les impôts locaux, les charges et en n'augmentant pas les salaires", explique-t-il à l'AFP.
Seule éclaircie, la baisse de l'euro s'est traduite par une réduction du coût des importations, notamment pour les matières premières et les machines-outils.
Pour l'avenir, Catarivas souligne que l'économie israélienne va devoir explorer de "nouveaux horizons" afin d'être moins dépendante de l'Europe.
"Les entreprises israéliennes misent de plus en plus sur l'Asie, notamment la Chine, le Japon, la Corée du Sud et l'Inde, mais aussi sur l'Amérique du Sud", dit-il.
Israël est la seule partie en dehors du continent américain à bénéficier, depuis peu, d'un accord de libre échange avec le Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay et Venezuela).
"Il est clair que la crise en Europe et la dévaluation de l'euro vont avoir un impact sur notre économie, notamment sur nos exportations, en raison d'une baisse de la demande", pronostique le ministre israélien des Finances, Youval Steinitz.
Selon Steinitz, les politiques de rigueur budgétaire adoptées par l'Irlande, la France, l'Espagne ou le Portugal "vont se traduire dans un proche avenir par une baisse des salaires dans le secteur public qui va affecter ensuite le secteur privé", et se solder par un recul de la consommation et des importations.
Le grand argentier israélien estime que les coûts salariaux en Europe pourraient baisser de 15% à 30% par rapport à ceux pratiqués en Israël, ce qui rendrait les produits israéliens beaucoup moins compétitifs.
Un récent sondage reflète le pessimisme ambiant: trois analystes financiers israéliens sur quatre s'attendent à ce que l'euro continue sa dégringolade face au shekel d'ici la fin de l'année.
La facture pour l'économie israélienne du recul de l'euro devrait s'élever à à 1,3 milliard de dollars (1 milliard d'euros), selon des hauts responsables du Trésor, cités par les médias locaux.
En outre, l'économie israélienne subit les effets négatifs du raid meurtrier mené le 31 mai contre une flottille d'aide humanitaire internationale qui tentait de forcer le blocus israélien de la bande de Gaza.
Selon les experts du ministère des Finances, la fermeture du marché turc devrait se traduire par une perte de près d'un demi-milliard de dollars supplémentaire (400 millions d'euros).
Ces deux "crises" pourraient se traduire par une augmentation de 0,7% du taux de chômage, qui toucherait alors 8% de la population active, équivalent à une perte de 20.000 emplois.
Au total, la croissance du PIB en 2010 devrait atteindre 2,7%, selon les dernières prévisions du Trésor alors que les précédentes projections tablaient sur une progression de 3,7%.
Selon Dany Catarivas, responsable des relations internationales à l'Association des Industriels, la principale organisation patronale israélienne, le gouvernement n'aura d'autre choix que d'aider les entreprises.
"Nous sommes une trop petite économie pour espérer influer sur le cours du dollar ou de l'euro. La seule solution consiste pour nous à faire pression sur le gouvernement pour réduire nos coûts en baissant par exemple les impôts sur les sociétés, les impôts locaux, les charges et en n'augmentant pas les salaires", explique-t-il à l'AFP.
Seule éclaircie, la baisse de l'euro s'est traduite par une réduction du coût des importations, notamment pour les matières premières et les machines-outils.
Pour l'avenir, Catarivas souligne que l'économie israélienne va devoir explorer de "nouveaux horizons" afin d'être moins dépendante de l'Europe.
"Les entreprises israéliennes misent de plus en plus sur l'Asie, notamment la Chine, le Japon, la Corée du Sud et l'Inde, mais aussi sur l'Amérique du Sud", dit-il.
Israël est la seule partie en dehors du continent américain à bénéficier, depuis peu, d'un accord de libre échange avec le Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay et Venezuela).