24/05/2010
L'État hébreu accuse le Hamas de garder Gilad Shalit « dans des conditions inhumaines ».
Une commission ministérielle israélienne a approuvé hier un projet de loi destiné à durcir les conditions de détention des membres du mouvement palestinien Hamas, en réponse aux « conditions inadmissibles imposées » au soldat israélien Gilad Shalit détenu à Gaza. « L'objectif est de donner au gouvernement les moyens de faire pression sur les groupes terroristes pour les amener à accepter un accord d'échange de prisonniers », ont annoncé trois députés israéliens de droite, accusant les mouvements palestiniens de garder Gilad Shalit « dans des conditions inhumaines ».
Avant d'entrer en vigueur, une telle proposition de loi doit encore être adoptée en trois lectures successives par le Parlement, un processus relativement long, accompagné en règle générale de modifications substantielles.
Capturé à la lisière d'Israël et de la bande de Gaza en juin 2006 lors d'une opération revendiquée par la branche armée du Hamas et deux autres groupes armés palestiniens, le soldat Shalit, qui a également la nationalité française, n'a reçu aucune visite ni du CICR (Comité international de la Croix-Rouge), ni de sa famille, ni d'avocats.
Selon les propositions des trois parlementaires, les détenus palestiniens ne seraient désormais autorisés à être visités que par leurs avocats et, une fois par trimestre, par les représentants du CICR. Des restrictions devraient en outre affecter leurs conditions de vie. Ils ne seraient ainsi plus habilités à poursuivre en prison des études universitaires, et ne pourraient pas non plus regarder la télévision câblée ou recevoir des journaux et des livres. Les autorités pénitentiaires auraient en outre la faculté d'ordonner leur détention prolongée en cellule d'isolement et de leur interdire pour des périodes indéfinies d'être visités par leurs familles ou avocats.
Plus de 7 000 Palestiniens, dont 270 âgés de moins de 18 ans, sont détenus par Israël, selon le Bureau central palestinien des statistiques. Le Hamas exige la libération d'un millier de Palestiniens détenus par Israël en échange du soldat israélien.
Avant d'entrer en vigueur, une telle proposition de loi doit encore être adoptée en trois lectures successives par le Parlement, un processus relativement long, accompagné en règle générale de modifications substantielles.
Capturé à la lisière d'Israël et de la bande de Gaza en juin 2006 lors d'une opération revendiquée par la branche armée du Hamas et deux autres groupes armés palestiniens, le soldat Shalit, qui a également la nationalité française, n'a reçu aucune visite ni du CICR (Comité international de la Croix-Rouge), ni de sa famille, ni d'avocats.
Selon les propositions des trois parlementaires, les détenus palestiniens ne seraient désormais autorisés à être visités que par leurs avocats et, une fois par trimestre, par les représentants du CICR. Des restrictions devraient en outre affecter leurs conditions de vie. Ils ne seraient ainsi plus habilités à poursuivre en prison des études universitaires, et ne pourraient pas non plus regarder la télévision câblée ou recevoir des journaux et des livres. Les autorités pénitentiaires auraient en outre la faculté d'ordonner leur détention prolongée en cellule d'isolement et de leur interdire pour des périodes indéfinies d'être visités par leurs familles ou avocats.
Plus de 7 000 Palestiniens, dont 270 âgés de moins de 18 ans, sont détenus par Israël, selon le Bureau central palestinien des statistiques. Le Hamas exige la libération d'un millier de Palestiniens détenus par Israël en échange du soldat israélien.