lundi 5 avril 2010

« Aucune chance pour une reprise des négociations entre Israël et la Syrie »

04/04/2010 
Selon des sources françaises, citées par le site internet de Haaretz, la France a indiqué que « les chances de paix" dans les négociations entre l'entité israélienne et la Syrie n'existent pas, et ce suite à une visite de deux hauts fonctionnaires du gouvernement français dans la région.
Selon Haaretz, le président français Nicolas Sarkozy a envoyé il y a trois semaines deux hauts fonctionnaires pour visiter l’entité sioniste  et la Syrie, dans le but  de mener des négociations avec les dirigeants syriens et israéliens, et examiner la possibilité pour la France de jouer un rôle dans ces négociations, et combler l'écart dans les points de vue entre les parties !
Or les fonctionnaires ont rendu un rapport au président français estimant que les négociations entre les deux  parties à ce stade n'ont pas de chances.
Toujours selon le site, le rapport  a ajouté que les pourparlers avec la partie israélienne ainsi que la partie syrienne ont montré que les deux parties ne sont pas prêtes pour des négociations : l'entité sioniste n'est  toujours pas prête pour un retrait total du plateau du Golan et refuse de se retirer des frontières de Juin 1967, quand à  la Syrie, elle  a exprimé son refus de couper les liens avec l'Iran et le Hezbollah.
Haaretz  précise que le conseiller du président Sarkozy pour le Moyen-Orient, Nicolas Jala, ainsi que le chef du département du Moyen-Orient du ministère des Affaires étrangères  Patrice Paoli, étaient en "Israël"  lors de la visite du vice- président américain Joe Biden, où ils ont rencontré un membre du gouvernement israélien, Dan Mardor et Uzi Arad, chef de la sécurité nationale israélienne, sans compter des responsables israéliens qui ont fait partie de l’équipe de négociations indirectes syro-israélienne conduites par la médiation  turque, à l’époque du premier ministre israélien Olmert !
A la sortie de leurs réunions, ils ont conclu que ces négociations indirectes étaient une perte de temps, et que l'entité sioniste ne se retirera pas totalement des hauteurs du Golan, ce qui signifie que les chances pour la France de jouer à l'heure actuelle un rôle dans les négociations et la convergence de vues entre les deux parties n'existent pas.
Haaretz souligne que les Français n’accusent pas seulement l'entité israélienne d’être responsable de cet échec mais tout autant la Syrie qui refuse de renoncer à ses alliances avec l'Iran et le Hezbollah, « ce qui n'est pas en soi favorable pour créer un climat de confiance entre les deux parties », selon le journal.