29/03/2010
Les travaillistes vont réexaminer leur participation à la coalition gouvernementale après la Pâque juive.
Le ministre israélien des Finances, Youval Steinitz, a préconisé hier de « liquider » le régime du mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, pour mettre fin aux tirs de roquettes sur le territoire de l'État hébreu. « Tôt ou tard, nous devrons liquider le régime militariste pro-iranien du Hamas », a déclaré à la radio publique M. Steinitz, un proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu. « Je ne fixe pas de calendrier, mais nous ne pourrons pas tolérer que ce régime continue de se renforcer militairement et se dote d'un arsenal de missiles menaçant notre territoire », a-t-il ajouté. « Nous ne pouvons pas admettre que des missiles à longue portée visant le Néguev (désert du sud d'Israël) continuent de s'accumuler » dans la bande de Gaza, a-t-il précisé. « Nous n'aurons pas le choix », a-t-il également répondu au journaliste qui l'interrogeait sur la possibilité d'une nouvelle invasion de la bande de Gaza par l'armée israélienne.
M. Steinitz, un des dirigeants du parti Likoud (droite), a tenu ces propos après une flambée de violences meurtrières vendredi et samedi à la frontière entre Israël et la bande de Gaza. Deux soldats israéliens et deux Palestiniens ont été tués dans les pires violences depuis la fin de l'offensive israélienne « Plomb durci » contre ce territoire palestinien en décembre 2008/janvier 2009. En outre, hier, plusieurs véhicules blindés israéliens, dont des bulldozers, ont pénétré dans la bande de Gaza, vraisemblablement pour détruire des tunnels, non loin du secteur où ont eu lieu les violents affrontements de vendredi et samedi, selon des témoins. Les forces israéliennes ont avancé de 500 mètres à l'est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, où elles ont creusé de profondes tranchées et effectué des tirs de sommation pour tenir à bonne distance les agriculteurs, ont précisé ces témoins.
Le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a estimé que les propos de M. Steinitz « reflètent les intentions criminelles du gouvernement d'occupation sioniste et confirment que le terrorisme d'État (du gouvernement israélien) se poursuit ». Il a par ailleurs appelé à « l'isolement régional et international » d'Israël et au « lancement immédiat de poursuites pour crimes de guerre contre ses dirigeants ». De son côté, M. Netanyahu a prévenu les mouvements palestiniens qu'Israël répondrait à toute attaque lancée de la bande de Gaza. « La politique de réponse d'Israël est ferme et résolue. Elle prévoit une réponse ferme à tout mal causé à nos citoyens et soldats. Cette politique est connue et va continuer », a-t-il dit.
« Le Hamas et les autres groupes terroristes doivent savoir qu'ils sont responsables de leurs actes », a-t-il ajouté.
D'autre part, sur le plan politique interne, le parti travailliste (centre-gauche) va réexaminer prochainement sa participation à la coalition gouvernementale dominée par la droite, a affirmé hier le ministre israélien des Affaires sociales, Yitzhak Herzog. « Notre groupe parlementaire doit se réunir après Pessah (la Pâque juive) pour réexaminer notre participation à la coalition gouvernementale », a affirmé à la radio publique M. Herzog. Les fêtes de la Pâque juive commencent ce soir et s'achèvent le 5 avril. « Nous devons reconsidérer notre participation au gouvernement, au vu de son programme politique (...) Nous préconisons l'entrée au gouvernement du Kadima », le parti centriste d'opposition de Tzipi Livni, a-t-il ajouté. « Israël est confronté à une situation internationale et aux menaces de l'Iran, et cela nécessite des changements dans la structure de la coalition gouvernementale », a expliqué le ministre. La coalition gouvernementale de M. Netanyahu s'appuie sur une assise parlementaire de 74 députés, dont 13 du Parti travailliste, sur un total de 120 à la Chambre. Avec 28 élus, le Kadima est le plus grand groupe au Parlement, devant le Likoud de M. Netanyahu (27).
M. Steinitz, un des dirigeants du parti Likoud (droite), a tenu ces propos après une flambée de violences meurtrières vendredi et samedi à la frontière entre Israël et la bande de Gaza. Deux soldats israéliens et deux Palestiniens ont été tués dans les pires violences depuis la fin de l'offensive israélienne « Plomb durci » contre ce territoire palestinien en décembre 2008/janvier 2009. En outre, hier, plusieurs véhicules blindés israéliens, dont des bulldozers, ont pénétré dans la bande de Gaza, vraisemblablement pour détruire des tunnels, non loin du secteur où ont eu lieu les violents affrontements de vendredi et samedi, selon des témoins. Les forces israéliennes ont avancé de 500 mètres à l'est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, où elles ont creusé de profondes tranchées et effectué des tirs de sommation pour tenir à bonne distance les agriculteurs, ont précisé ces témoins.
Le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a estimé que les propos de M. Steinitz « reflètent les intentions criminelles du gouvernement d'occupation sioniste et confirment que le terrorisme d'État (du gouvernement israélien) se poursuit ». Il a par ailleurs appelé à « l'isolement régional et international » d'Israël et au « lancement immédiat de poursuites pour crimes de guerre contre ses dirigeants ». De son côté, M. Netanyahu a prévenu les mouvements palestiniens qu'Israël répondrait à toute attaque lancée de la bande de Gaza. « La politique de réponse d'Israël est ferme et résolue. Elle prévoit une réponse ferme à tout mal causé à nos citoyens et soldats. Cette politique est connue et va continuer », a-t-il dit.
« Le Hamas et les autres groupes terroristes doivent savoir qu'ils sont responsables de leurs actes », a-t-il ajouté.
D'autre part, sur le plan politique interne, le parti travailliste (centre-gauche) va réexaminer prochainement sa participation à la coalition gouvernementale dominée par la droite, a affirmé hier le ministre israélien des Affaires sociales, Yitzhak Herzog. « Notre groupe parlementaire doit se réunir après Pessah (la Pâque juive) pour réexaminer notre participation à la coalition gouvernementale », a affirmé à la radio publique M. Herzog. Les fêtes de la Pâque juive commencent ce soir et s'achèvent le 5 avril. « Nous devons reconsidérer notre participation au gouvernement, au vu de son programme politique (...) Nous préconisons l'entrée au gouvernement du Kadima », le parti centriste d'opposition de Tzipi Livni, a-t-il ajouté. « Israël est confronté à une situation internationale et aux menaces de l'Iran, et cela nécessite des changements dans la structure de la coalition gouvernementale », a expliqué le ministre. La coalition gouvernementale de M. Netanyahu s'appuie sur une assise parlementaire de 74 députés, dont 13 du Parti travailliste, sur un total de 120 à la Chambre. Avec 28 élus, le Kadima est le plus grand groupe au Parlement, devant le Likoud de M. Netanyahu (27).