Par Eva Bartlett
Le 26 mars, des affrontements ont éclaté entre la résistance palestinienne et les soldats de l’occupation israélienne qui ont envahi le sud-est de Gaza sur leurs jeeps, une vingtaine de chars et six bulldozers, appuyés par plusieurs avions de combat F-16, des hélicoptères Apache et des drones. Deux soldats israéliens ont été tués et deux autres blessés. Les médecins du Croissant Rouge ont rapporté que trois combattants de la résistance palestinienne ont été tué, ainsi qu’un civil, Haitam Arafat, 22 ans, abattu sur sa terre. Huit autres palestiniens ont été blessés, a précisé Muawiyya Hassaniin, directeur des services d’urgence à Gaza. Parmi les blessés, Osama Abu Dagga, un enfant de 6 ans, blessé d’une balle en pleine tête alors qu’il était chez lui, à 2 km de la frontière. Il est dans un état critique.
Pendant l’invasion, les ambulances palestiniennes n’ont pu atteindre les blessés, retardées et dans l’impossibilité de se coordonner avec les autorités israéliennes pour récupérer les blessés, alors que le droit international oblige Israël à accorder cette autorisation.
Longtemps après les combats entre la résistance et les soldats israéliens envahisseurs, 3 bulldozers israéliens ont détruit la maison d’Hashem Abu Daggma et les terres agricoles qui l’entourent, à largement plus de 500m de la frontière.
« Ils sont arrivés vers 11h et sont restés jusqu’à 15h, accompagnés par des chars et des renforts aériens, » dit un cousin d’Abu Daggma, un des 15 membres de la famille qui vivaient dans la maison jusqu’à hier.
« Je n’ai aucune idée de la raison pour laquelle ils ont détruit la maison. C’est la troisième fois qu’ils nous attaquent. Il y a huit mois, ils ont détruit les murs latéraux extérieurs. Il y a cinq mois, ils ont détruit le mur de derrière. Et cette fois, ils ont fini le boulot, » dit-il.
Abdel Aziz et Ibrahim Egdiah possèdent 1,5 dunams près de la maison d’Abu Daggma. « Nous avions du persil, des radis, des oliviers et des palmiers. Certains de nos arbres avaient plus de 25 ans, » dit Ibrahim Egdiah.
« Douze personnes dépendent de cette terre, » dit-il, jetant sur le côté une branche d’olivier déchiquetée. « Mish haram ? » N’est-ce pas honteux ?
Jaber Abu Rjila, résident de Faraheen, dans la région d’Abassan, a observé l’invasion israélienne depuis une terrasse, dans le village, à 1 km.
« Au plus fort de l’invasion, il y avait jusqu’à 20 chars. Des F-16, des Apache, des drontes et des chars qui tiraient des roquettes, des missiles et à coup de mitraillettes. J’ai vraiment cru qu’ils allaient encore revenir à Faraheen. »
La maison et la ferme avicole de Rjila, à 500m de la frontière, ont été ravagées en mai 2008, l’occupation a tout détruit, à part un petit nombre de poulets, quelques équipements agricoles et récoltes.
Rjila et les autres fermiers des zones frontalières sont constamment soumis aux tirs des soldats israéliens postés sur les jeeps et les tours.
« Nous sommes très inquiets, Israël pourrait revenir et faire pire, » dit Rjila.
Aujourd’hui, le lendemain de l’invasion, les bulldozers israéliens étaient bien visibles, attendant le long de la frontière.
Voir les photos prises sur les lieux par Eva Bartlett.http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13637&type=temoignage&lesujet=Incursions
Longtemps après les combats entre la résistance et les soldats israéliens envahisseurs, 3 bulldozers israéliens ont détruit la maison d’Hashem Abu Daggma et les terres agricoles qui l’entourent, à largement plus de 500m de la frontière.
« Ils sont arrivés vers 11h et sont restés jusqu’à 15h, accompagnés par des chars et des renforts aériens, » dit un cousin d’Abu Daggma, un des 15 membres de la famille qui vivaient dans la maison jusqu’à hier.
« Je n’ai aucune idée de la raison pour laquelle ils ont détruit la maison. C’est la troisième fois qu’ils nous attaquent. Il y a huit mois, ils ont détruit les murs latéraux extérieurs. Il y a cinq mois, ils ont détruit le mur de derrière. Et cette fois, ils ont fini le boulot, » dit-il.
Abdel Aziz et Ibrahim Egdiah possèdent 1,5 dunams près de la maison d’Abu Daggma. « Nous avions du persil, des radis, des oliviers et des palmiers. Certains de nos arbres avaient plus de 25 ans, » dit Ibrahim Egdiah.
« Douze personnes dépendent de cette terre, » dit-il, jetant sur le côté une branche d’olivier déchiquetée. « Mish haram ? » N’est-ce pas honteux ?
Jaber Abu Rjila, résident de Faraheen, dans la région d’Abassan, a observé l’invasion israélienne depuis une terrasse, dans le village, à 1 km.
« Au plus fort de l’invasion, il y avait jusqu’à 20 chars. Des F-16, des Apache, des drontes et des chars qui tiraient des roquettes, des missiles et à coup de mitraillettes. J’ai vraiment cru qu’ils allaient encore revenir à Faraheen. »
La maison et la ferme avicole de Rjila, à 500m de la frontière, ont été ravagées en mai 2008, l’occupation a tout détruit, à part un petit nombre de poulets, quelques équipements agricoles et récoltes.
Rjila et les autres fermiers des zones frontalières sont constamment soumis aux tirs des soldats israéliens postés sur les jeeps et les tours.
« Nous sommes très inquiets, Israël pourrait revenir et faire pire, » dit Rjila.
Aujourd’hui, le lendemain de l’invasion, les bulldozers israéliens étaient bien visibles, attendant le long de la frontière.