25 Mar 2010
Genève / Le conseil des droits de l'Homme à Genève a adopté, à une majorité écrasante, une nouvelle décision sur les violations israéliennes programmées des droits de l'Homme au Golan syrien occupé.
Proposée par le groupe arabe et les pays de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), et adoptée par nombre de pays amis d'Asie, d'Afrique en d'Amérique Latine, la décision exige d'Israël de se retirer de tout le Golan syrien occupé et affirme que la convention de Genève, concernant la protection des civils en temps de guerre, s'applique sur tout le Golan syrien occupé.
Remarquant qu'Israël avait échoué à se conformer à la résolution /479/ de l'an /1981/ du Conseil de Sécurité, la décision du conseil des droits de l'Homme demande aux autorités d'occupation israéliennes d'arrêter immédiatement la construction des colonies au Golan syrien occupé, d'éliminer tout ce qui y était construit, de cesser le changement de l'aspect urbain, de la structure démographique et institutionnel et du statut juridique du territoire syrien occupé..
La décision affirme aussi la nécessité de permettre à tous les expatriés Golanais de retourner à leurs terres et à récouvrer leurs propriétés, tout en appelant à la libération immédiate de tous les détenus syriens et à les traiter suivant les dispositions de la loi humanitaire internationale.
La décision a, en outre, appelé tous les pays membres aux Nations Unis à ne reconnaître aucunes des mesures législatives ou administratives prises par les autorités d'occupation israéliennes concernant le Golan syrien occupé.
Le délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies à Genève, l'ambassadeur Fayçal al-Hamoui, avait prononcé une allocution devant le Conseil des droits de l'Homme, lui demandant d'exercer des pressions sérieuses sur Israël pour l'obliger à libérer les Syriens détenus dans les geôles israéliennes dans des conditions inhumaines.
Dans son allocution, M. al-Hamoui avait énuméré les violations israéliennes des droits élémentaires de l'Homme dans le Golan syrien occupé, tout en mettant l'accent sur l'indifférence israélienne à l'égard des centaines des décisions prises par les instances internationales, toutes condamnant ces violations et jugeant "nulles, non avenues ou non juridiques" toutes les pratiques et mesures israéliennes touchant ce territoire syrien occupé.
D'autre part, le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies a créé aujourd'hui un comité d'experts indépendants, qu'avait réclamé le rapport Goldstone, chargé d'évaluer les procédures juridiques que le gouvernement d'occupation israélien pourrait entreprendre au sujet de l'agression de décembre /2008/ contre Gaza.
La décision a été prise à la majorité de /29/ voix des /47/ membres du Conseil. /11/ s'en était abstenus au vote.
Egalement au chapitre palestinien, le Conseil des droits de l'Homme a demandé à Israël d'indemniser les Palestiniens pour les dégâts causés qu'il leur a infligé par son agression de /2008/ contre le secteur de Gaza.
N.S. / Gh.H. Proposée par le groupe arabe et les pays de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), et adoptée par nombre de pays amis d'Asie, d'Afrique en d'Amérique Latine, la décision exige d'Israël de se retirer de tout le Golan syrien occupé et affirme que la convention de Genève, concernant la protection des civils en temps de guerre, s'applique sur tout le Golan syrien occupé.
Remarquant qu'Israël avait échoué à se conformer à la résolution /479/ de l'an /1981/ du Conseil de Sécurité, la décision du conseil des droits de l'Homme demande aux autorités d'occupation israéliennes d'arrêter immédiatement la construction des colonies au Golan syrien occupé, d'éliminer tout ce qui y était construit, de cesser le changement de l'aspect urbain, de la structure démographique et institutionnel et du statut juridique du territoire syrien occupé..
La décision affirme aussi la nécessité de permettre à tous les expatriés Golanais de retourner à leurs terres et à récouvrer leurs propriétés, tout en appelant à la libération immédiate de tous les détenus syriens et à les traiter suivant les dispositions de la loi humanitaire internationale.
La décision a, en outre, appelé tous les pays membres aux Nations Unis à ne reconnaître aucunes des mesures législatives ou administratives prises par les autorités d'occupation israéliennes concernant le Golan syrien occupé.
Le délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies à Genève, l'ambassadeur Fayçal al-Hamoui, avait prononcé une allocution devant le Conseil des droits de l'Homme, lui demandant d'exercer des pressions sérieuses sur Israël pour l'obliger à libérer les Syriens détenus dans les geôles israéliennes dans des conditions inhumaines.
Dans son allocution, M. al-Hamoui avait énuméré les violations israéliennes des droits élémentaires de l'Homme dans le Golan syrien occupé, tout en mettant l'accent sur l'indifférence israélienne à l'égard des centaines des décisions prises par les instances internationales, toutes condamnant ces violations et jugeant "nulles, non avenues ou non juridiques" toutes les pratiques et mesures israéliennes touchant ce territoire syrien occupé.
D'autre part, le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies a créé aujourd'hui un comité d'experts indépendants, qu'avait réclamé le rapport Goldstone, chargé d'évaluer les procédures juridiques que le gouvernement d'occupation israélien pourrait entreprendre au sujet de l'agression de décembre /2008/ contre Gaza.
La décision a été prise à la majorité de /29/ voix des /47/ membres du Conseil. /11/ s'en était abstenus au vote.
Egalement au chapitre palestinien, le Conseil des droits de l'Homme a demandé à Israël d'indemniser les Palestiniens pour les dégâts causés qu'il leur a infligé par son agression de /2008/ contre le secteur de Gaza.
http://www.sana.sy/fra/55/2010/03/25/279837.htm