Publié le 25-07-2009
Al- Sarsak fait partie de l’équipe nationale de football palestinienne. Deux de ses co-équipiers qui l’accompagnaient n’ont pu passer le check-point d’Erez et ont été renvoyés dans la bande de Gaza, alors que les trois joueurs avaient informé bien en avance les autorités israéliennes qu’ils se rendaient à Naplouse pour une rencontre avec le Club de Ballata.
Après 8 heures d’interrogatoires des sportifs, Al-Sarsak a été emmené à la prison d’Ashkelon où il se trouve en détention.
Les dirigeants israéliens ne supportent même pas l’idée que Les Palestiniens puissent continuer à faire du sport, y compris dans ces conditions épouvantables d’occupation et de répression. De même qu’ils entravent leur activités culturelles, leur enseignement.
Aucun lien avec la "sécurité", bien entendu.
Que ceux qui s’interrogent sur le rapport entre le sport et la politique, ou encore la culture et la politique, le comprennent : ce sont tous les compartiments de la vie des Palestiniens qui sont entravés. Les Palestiniens ne sont pas des êtres humains. "Un bon Palestinien est un Palestinien mort", comme on peut lire sur des murs en Israël.
Sources :
news.xinhuanet.com/english/2009-07/23/content_11761757.htm
(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
CAPJPO-EuroPalestine