Toutefois pendant la même période, il n'y a pas eu d'amélioration significative en ce qui concerne l'accès à la terre et l'utilisation de l'espace par les Palestiniens. Par exemple, les Palestiniens se sont toujours vus interdire, dans une large mesure, l'usage et le développement d'une zone qui représente 60% de la Cisjordanie.
En outre, l'accès des Palestiniens aux zones de l'autre côté du Barrière de séparation, dont Jérusalem-Est et la Vallée du Jourdain, ainsi que dans la zone contrôlée par les Israéliens dans la ville d'Hébron, a continué d'être sévèrement limitée.
OCHA rappelle qu'Israël a la responsabilité selon le droit humanitaire international et les droits de l'homme de garantir que les besoins humanitaires de la population occupée soient remplis et que cette population soit en mesure d'exercer ses droits humains, dont le droit à la liberté de mouvement, le droit au travail, au logement, à la santé, à l'éducation et soit libre de toute discrimination.
« La facilitation de mouvement des Palestiniens entre les centres urbains est une avancée bienvenue. Toutefois, d'autres mesures permettant de restaurer le contrôle palestinien sur l'espace de la Cisjordanie sont nécessaires pour faire des progrès », estime OCHA.
La Coordination humanitaire de l'ONU suggère notamment la révocation du régime de permis associé à la Barrière, l'ouverture aux Palestiniens des zones militaires et des réserves naturelles actuellement fermées, la levée des restrictions d'accès à la Vallée du Jourdain et dans la ville d'Hébron et le gel de toutes les activités de colonisation, selon le rapport.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=20658&Cr=Isra%EBl&Cr1=