vendredi 25 septembre 2009

Nos concitoyens au Golan occupé affirment leur refus de l'occupation et leur attachement à l'identité syrienne

24 Sept 2009

Damas / La délégation de nos concitoyens du Golan syrien occupé a affirmé son refus catégorique de l'occupation israélienne et son attachement à l'identité arabe syrienne, tout en manifestant sa fermeté devant les politiques abusives et répressives visant la modification des aspects du Golan.
Lors de la cérémonie d'accueil populaire réservée à cette délégation ce soir à Jaramana, les différentes allocutions de bienvenue ont mis en exergue la volonté de fer de nos concitoyens golanais en s'attachant davantage à leur terre et au chois de la résistance pour libérer la terre et repousser les envahisseurs et leurs plans maléfiques.
Les intervenants ont insisté sur le fait que le Golan est synonyme de la résistance et aspirent au jour où le drapeau syrien flottera de nouveau sur Golan syrien occupé, et reviendra parmi les territoires de notre mère-patrie la Syrie.
Cette délégation, composée de /555/ personnes était arrivée aujourd'hui à la ville libérée de Quneitra pour une visite de six jours dans la mère-patrie, la Syrie.

Parlant au nom de la délégation qui comprend 43 femmes, Cheikh Ali No'man Abou Jabal, a affirmé que l'identité arabe syrienne est la fierté des Golanais qui sont, a-t-il ajouté, confiants que l'occupation finira inéluctablement.

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"Les Syriens dans tous les villages et localités du Golan occupé tenaient à leur appartenance à la Syrie", a-t-il proclamé dans son discours devant les masses venues accueillir les compatriotes du Golan occupé au point de passage de Quneitra, parlant des pratiques inhumaines des forces d'occupation contre les Golanais auxquels elles refusaient le droit de communiquer avec leurs parents et même de se trouver aux côtés de leurs familles aux moments de deuil.

Le maire de Quneitra, M. Ryad Hijab, a parlé à cette occasion rendant hommage à la fermeté et à la lutte de nos compatriotes du Golan et à leur refus absolu de l'identité israélienne et de toutes les mesures et décisions israéliennes d'annexer le Golan.

M. Hijab a salué de même la fermeté des Golanais détenus dans les geôles israéliennes dont certains sont à leur 25ème année de détention.

Il a exprimé la confiance en la victoire "qui ne tardera pas à venir".

Dans des déclarations aux envoyés de SANA, les compatriotes du Golan occupé ont exprimé des sentiments d'affection et de nostalgie, réitérant leur attachement à leur terre, à leur identité arabe syrienne, à leur appartenance à la mère-patrie et à la récupération du Golan.

Les Golanais interviewé par SANA ont souligné l'importance de telles visites qui assurent la communication entre les membres de la famille, appelant les milieux et les organisations internationaux à faire pression sur Israël pour l'obliger à permettre à tous les Golanais sans exception de visiter la mère-patrie.

"170 femmes avaient demandé cette année l'autorisation de visiter leurs parents en Syrie, mais les autorités d'occupation n'ont autorisé que les femmes âgées de plus de 70 ans", s'est plaigné Mountaha Mohammad Bou Chahine, de Baqaata.

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La mère du détenu libéré Sitane al-Wali, a exprimé, elle, son bonheur de revoir ses parents en Syrie, affirmant l'attachement des femmes du Golan à leur terre et insistant sur la poursuite de la résistance et de la lutte jusqu'au retour du Golan à la mère-patrie, la Syrie.

Les compatriotes du Golan sont partis ensuite à Lattaquié, côte syrienne, et passé à Qerdaha où ils ont visité le mausolée du leader disparu Hafez al-Assad, y déposé une gerbe de fleurs et récité al-Fatiha pour son noble âme.

Dans le registre du mausolée, Cheik Jamal al-Maghrabi a tracé la résolution des Golanais à résister et à lutter jusqu'à la récupération du Golan occupé.

Des membres de la délégation ont prononcé des discours de circonstance exprimant leur attachement aux constantes et aux valeurs ancrées par le disparus et assurant que toutes les tentatives israéliennes d'annuler l'identité et l'appartenance arabe syrienne du Golan seraient avortées.

GH. H. & T. Slimani

http://www.sana.sy/fra/51/2009/09/24/246271.htm