25/09/2009
Les Israéliens réclament la reconnaissance du caractère juif de leur pays ; les Palestiniens exigent d'Israël qu'il se conforme aux engagements de la « feuille de route » de 2003.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas se sont rencontrés mardi en présence du président américain Barack Obama, une première depuis que le dirigeant conservateur israélien est revenu aux affaires en mars. Le chef de la Maison-Blanche les a exhortés à reprendre le dialogue au plus vite. Hier, le Premier ministre israélien a fait savoir qu'il n'entendait pas renoncer à exiger des Palestiniens qu'ils reconnaissent le caractère juif d'Israël. « J'ai dit à Abou Mazen (Mahmoud Abbas) que je crois que la paix dépend d'abord de sa capacité à se présenter devant son peuple et lui dire : "Nous nous engageons à reconnaître Israël comme l'État nation du peuple juif" », a dit Benjamin Netanyahu dans un entretien diffusé par Radio-Israël. « Je ne renoncerai pas à ce sujet ni à d'autres questions importantes dans le cadre d'un accord de paix final », a-t-il ajouté. Les Palestiniens ont toujours refusé jusqu'à présent de reconnaître en Israël un État juif.
De son côté, le président de l'Autorité palestinienne a exhorté Israël à accepter de discuter de la question du partage de Jérusalem et d'un gel des activités de colonisation en Cisjordanie. « Le gouvernement de Netanyahu est un vrai problème parce que nous n'avons pas de base commune de discussions », a déclaré Mahmoud Abbas au journal al-Hayat. « Il dit que la colonisation continuera et que Jérusalem n'est pas un sujet de discussion (...) et il dit aussi que les réfugiés ne sont pas un sujet de discussion, donc de quoi allons-nous discuter et comment pourrions-nous être d'accord ? »
Les Palestiniens réclament d'Israël qu'il se conforme aux engagements de la « feuille de route » de 2003, notamment le gel des activités de colonisation en Cisjordanie, avant d'envisager une reprise des discussions.
Washington essaie en vain d'obtenir le gel des colonies juives pour débloquer la situation. Benjamin Netanyahu n'a proposé qu'une suspension de neuf mois des nouveaux projets. Les Palestiniens considèrent également que les accords obtenus avec les précédents gouvernements israéliens sont toujours valables, mais Benjamin Netanyahu refuse d'être tenu par des engagements passés sur des questions épineuses comme les frontières ou le partage de la souveraineté de Jérusalem. Le gouvernement israélien se dit prêt à discuter de mesures pour soutenir la sécurité et la prospérité en Cisjordanie, mais refuse d'évoquer des questions comme Jérusalem et les réfugiés, notamment parce qu'il considère que Abbas n'a aucun contrôle sur la bande de Gaza, dirigée par le Hamas.
De son côté, le président de l'Autorité palestinienne a exhorté Israël à accepter de discuter de la question du partage de Jérusalem et d'un gel des activités de colonisation en Cisjordanie. « Le gouvernement de Netanyahu est un vrai problème parce que nous n'avons pas de base commune de discussions », a déclaré Mahmoud Abbas au journal al-Hayat. « Il dit que la colonisation continuera et que Jérusalem n'est pas un sujet de discussion (...) et il dit aussi que les réfugiés ne sont pas un sujet de discussion, donc de quoi allons-nous discuter et comment pourrions-nous être d'accord ? »
Les Palestiniens réclament d'Israël qu'il se conforme aux engagements de la « feuille de route » de 2003, notamment le gel des activités de colonisation en Cisjordanie, avant d'envisager une reprise des discussions.
Washington essaie en vain d'obtenir le gel des colonies juives pour débloquer la situation. Benjamin Netanyahu n'a proposé qu'une suspension de neuf mois des nouveaux projets. Les Palestiniens considèrent également que les accords obtenus avec les précédents gouvernements israéliens sont toujours valables, mais Benjamin Netanyahu refuse d'être tenu par des engagements passés sur des questions épineuses comme les frontières ou le partage de la souveraineté de Jérusalem. Le gouvernement israélien se dit prêt à discuter de mesures pour soutenir la sécurité et la prospérité en Cisjordanie, mais refuse d'évoquer des questions comme Jérusalem et les réfugiés, notamment parce qu'il considère que Abbas n'a aucun contrôle sur la bande de Gaza, dirigée par le Hamas.