13 Sept 2009 | |
Al-Qods occupée / Le président de l'union des écrivains palestiniens, M. al-Moutawakkel Taha, a affirmé que jamais dans son histoire la ville occupée d'al-Qods n'avait été cernée d'aussi grand nombre de ceintures qui commencent par les barbelés pour passer par les colons et finir par le mur de ciment. "La ceinture le plus dur encore, est concrétisée par les formules diplomatiques et la complicité internationale qui permettaient à l'occupant d'isoler al-Qods, d'en disposer et de la soumettre à un blocus serré", a critiqué M. Taha, ajoutant que cette ceinture diplomatique sépare al-Qods de son environnement et qu'elle a des dimensions économiques, sociales et psychologiques de forte gravité "or elle disloque les Palestiniens et les transforme en groupes humains faciles à dominer et à contrôler", poursuit-il. M. Taha a également averti que l'occupant est en course contre la montre pour établir sur le terrain des faits et données avant tout règlement éventuel, faisant noter que des quartiers arabes d'al-Qods avait disparu ou en danger de disparition ou de judaïsation et que les forces d'occupation travaillaient effectivement à la construction d'une cité talmudique au-dessous d'al-Aqsa. M. Taha a déploré que les Palestiniens ne pouvaient parvenir à al-Qods, capitale de la culture arabe 2009, ni y organiser une activité culturelle dans le cadre de cette festivité en raison des pratiques de l'occupant et du blocus qu'il impose à la ville sainte en tentative de la judaïser entièrement. sana.sy |