« Je voudrais résumer la position de l'Egypte par les éléments suivants : tout d'abord il faut travailler d'arrache pied pour reprendre les négociations aussi vite que possible. La communauté internationale devrait proposer la formule du règlement final (la 'fin de partie'), en prenant conscience de la nécessité de ne plus perdre de temps à l'examen de détails dont tout le monde sait qu'ils ne contribueront pas au règlement », a déclaré Ahmed Aboul Gheit au quatrième jour du débat des chefs d'Etat et de gouvernement qui ouvre la 64ème session de l'Assemblée générale, à New York.
Le ministre égyptien des affaires étrangères a insisté sur la nécessité pour Israël de geler les activités de colonisation, soulignant qu'un tel gel contribuerait à renforcer la confiance.
Il a aussi estimé que si un accord était conclu sur les frontières de l'Etat à instaurer principalement sur la démarcation de 1967, il « pourrait être mis en oeuvre de façon progressive, selon un calendrier établi par les parties ».
M. Aboul Gheit a enfin insisté sur le fait que Jérusalem-Est fasse partie intégrale du Territoire palestinien occupé et qu'il ne saurait être écarté des négociations.
L'Egypte a par ailleurs exprimé sa préoccupation sur la préservation de l'unité du Soudan et sur les efforts pour que « la solution de l'unité devienne l'option la plus attractive pour tous les Soudanais ».
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