Anne Corpet
L’arrêt des implantations juives dans les territoires occupés était au centre des interventions des présidents palestinien Mahmoud Abbas et libanais Michel Slimane et du secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, devant l’Assemblée générale de l’ONU ce vendredi 25 septembre. Ils ont souhaité que la communauté internationale fasse pression sur Israël pour que cessent les extensions des colonies existantes et que des mesures contraignantes soient prises pour amener Israël à respecter ses obligations internationales afin de sauver le processus de paix au Proche-Orient.
« La poursuite de la politique de colonisation et la construction du mur de séparation anéantira toutes chances de relancer le processus de paix » a lancé le président de l’Autorité palestinienne devant l’assemblée générale de l’ONU.
Deux jours plus tôt, le président américain avait, à la même tribune, demandé une reprise sans condition des négociations. Les gestes de normalisation diplomatique espéré dans les couloirs de l’ONU sont quant à eux exclus par les pays arabes. Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe, est catégorique : « Israël a décidé de ne pas stopper la construction des colonies donc vous ne pouvez pas nous demander des concession parce que c’est une obligation d’arrêter la colonisation. Elle constitue une violation du droit international ; s’il y a une bonne volonté manifeste, un geste positif, un mouvement du gouvernement israélien alors il sera logique qu’il réclame la normalisation mais ils ne sont pas dans cette logique donc nous ne pouvons pas satisfaire cette demande »
« Une solution de paix nécessite une volonté politique »
A la tribune de l’ONU, ce vendredi 25 septembre, le président libanais a réclamé pour sa part que des mesures contraignantes soient prises pour amener Israël à respecter ses obligations internationales. « Une solution de paix nécessite une volonté politique » a déclaré Michel Slimane avant de constater « Une telle volonté n’existe pas chez la partie israélienne. »
publié par RFI