28/09/2009
La diplomatie américaine veut que les alliés arabes des États-Unis s'impliquent pour aider à la reprise des négociations au Proche-Orient, a indiqué samedi le département d'État. La secrétaire d'État Hillary Clinton a défendu ce point de vue lors d'une rencontre, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, avec ses homologues des six monarchies pétrolières du Golfe (Conseil de coopération du Golfe, CCG), auxquels se sont ensuite joints les ministres irakien, jordanien et égyptien.
« Nous voudrions voir des signes tangibles montrant le sérieux avec lequel les Arabes voient le processus (de paix), afin d'aider à établir en Israël le climat politique adéquat pour les négociations », a déclaré Jeffrey Feltman, secrétaire d'État adjoint chargé du Proche-Orient. Selon M. Feltman, les États-Unis espèrent que ces pays, tous proches alliés de Washington, trouveront aussi « un moyen de soutenir le président (palestinien) Abbas et son équipe quand ils iront négocier ». Le diplomate a dit souhaiter notamment un « soutien budgétaire » des pays du CCG aux efforts de construction d'un État palestinien. Les ministres réunis autour de Mme Clinton « expriment leur espoir de progrès rapides vers la reprise de négociations entre les Israéliens et les Palestiniens », a indiqué le département d'État dans un communiqué publié à l'issue de la réunion. Ils se sont « félicités » du discours du président Barack Obama à l'ONU, dans lequel il appelait une nouvelle fois à la reprise des négociations sans conditions préalables entre Israéliens et Palestiniens.
Prenant la parole dans une autre instance samedi, l'Assemblée générale de l'ONU, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmad Aboul Ghait, a accusé Israël de ne pas faire preuve de la volonté politique nécessaire pour engager des négociations de paix sérieuses avec les Palestiniens. « Tout au long de cette année, Israël a démontré qu'il n'avait pas la volonté politique nécessaire pour s'engager dans des négociations sérieuses et crédibles afin de parvenir à un règlement final du conflit », a-t-il dit. M. Aboul Ghait a estimé « qu'un travail intense » allait être nécessaire dans les semaines et mois à venir afin d'obtenir une reprise des négociations de paix. Il a exposé la position égyptienne, exhortant la communauté internationale à « mettre au point une formule pour parvenir au règlement définitif du conflit », et soulignant la nécessité « d'assurer qu'Israël s'engage à cesser toute activité de colonisation dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est ». Le gel des colonisations israéliennes « devrait aller de pair avec la négociation afin de renforcer la confiance des Palestiniens envers les intentions israéliennes », a-t-il ajouté.
« Nous voudrions voir des signes tangibles montrant le sérieux avec lequel les Arabes voient le processus (de paix), afin d'aider à établir en Israël le climat politique adéquat pour les négociations », a déclaré Jeffrey Feltman, secrétaire d'État adjoint chargé du Proche-Orient. Selon M. Feltman, les États-Unis espèrent que ces pays, tous proches alliés de Washington, trouveront aussi « un moyen de soutenir le président (palestinien) Abbas et son équipe quand ils iront négocier ». Le diplomate a dit souhaiter notamment un « soutien budgétaire » des pays du CCG aux efforts de construction d'un État palestinien. Les ministres réunis autour de Mme Clinton « expriment leur espoir de progrès rapides vers la reprise de négociations entre les Israéliens et les Palestiniens », a indiqué le département d'État dans un communiqué publié à l'issue de la réunion. Ils se sont « félicités » du discours du président Barack Obama à l'ONU, dans lequel il appelait une nouvelle fois à la reprise des négociations sans conditions préalables entre Israéliens et Palestiniens.
Prenant la parole dans une autre instance samedi, l'Assemblée générale de l'ONU, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmad Aboul Ghait, a accusé Israël de ne pas faire preuve de la volonté politique nécessaire pour engager des négociations de paix sérieuses avec les Palestiniens. « Tout au long de cette année, Israël a démontré qu'il n'avait pas la volonté politique nécessaire pour s'engager dans des négociations sérieuses et crédibles afin de parvenir à un règlement final du conflit », a-t-il dit. M. Aboul Ghait a estimé « qu'un travail intense » allait être nécessaire dans les semaines et mois à venir afin d'obtenir une reprise des négociations de paix. Il a exposé la position égyptienne, exhortant la communauté internationale à « mettre au point une formule pour parvenir au règlement définitif du conflit », et soulignant la nécessité « d'assurer qu'Israël s'engage à cesser toute activité de colonisation dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est ». Le gel des colonisations israéliennes « devrait aller de pair avec la négociation afin de renforcer la confiance des Palestiniens envers les intentions israéliennes », a-t-il ajouté.