03/08/2009
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud al-Fayçal, a déclaré à Washington que la démarche progressive des États-Unis pour remettre à flot les négociations n'aboutirait pas et qu'il fallait avant toute chose aborder les questions de fond. « Les mesures temporaires sur la sécurité et pour rétablir un climat de confiance n'apporteront pas la paix. Ce qu'il faut, c'est une approche globale qui définisse quel est l'objectif final et lance des négociations sur les questions touchant au statut définitif », a-t-il dit au cours d'une conférence de presse commune avec la secrétaire d'État Hillary Clinton. Par statut définitif, Saoud al-Fayçal faisait allusion au tracé des frontières d'un futur État palestinien, au sort des réfugiés palestiniens, au contentieux portant sur les ressources en eau et au sort de Jérusalem.
Le ministre saoudien a estimé qu'Israël cherchait à détourner l'attention de ces questions de premier plan en dirigeant les regards vers les constructions de logements pour colons juifs dans les territoires palestiniens.
Priée de dire si les prises de position fermes du ministre saoudien risquaient de compliquer les efforts de paix des États-Unis, Hillary Clinton a répondu laconiquement, par la négative: « Non, je ne pense pas. »
Le ministre saoudien a estimé qu'Israël cherchait à détourner l'attention de ces questions de premier plan en dirigeant les regards vers les constructions de logements pour colons juifs dans les territoires palestiniens.
Priée de dire si les prises de position fermes du ministre saoudien risquaient de compliquer les efforts de paix des États-Unis, Hillary Clinton a répondu laconiquement, par la négative: « Non, je ne pense pas. »
l'orient le jour