18/08/2009
BETHLEEM – Israël a déclaré que le manifestant désarmé américan Tristan Anderson aurait été blessé par l’armée israélienne en Cisjordanie dans «un acte de guerre».
Les autorités israéliennes cherchent ainsi d’éviter d’indemniser la famille de Anderson. Elles ont fait savoir à ses proches que les soldats auraient ouvert le feu dans «un acte de guerre» et que donc l’armée israélienne ne pourrait donc être poursuivie, ont indiqué les avocats de la victime.
«Elles (les autorités israéliennes) nous ont répondu que la situation (à l'époque) correspondait à un acte de guerre», a déclaré à l'AFP l'avocate Lea Tsemel, femme du militant israélien Michel Warshawski.
Tristan Anderson, 37 ans, avait été été grièvement blessé au front par une grenade lacrymogène le 13 mars dernier lors d'une manifestation non-violente contre la barrière de séparation érigée par Israël à Ni’lin, dans l’ouest de Ramallah (Cisjordanie).
Il est depuis hospitalisé à Tel Hashomer (Tel Aviv) et est dans le coma.
«La loi israélienne stipule que si l'Etat cause un dommage, physique au autre, lors d'un acte de guerre, il est totalement exempt de toute responsabilité», a ajouté l'avocate. Cette loi est souvent utilisée dans des cas concernant des victimes palestiniennes.
Tristan Anderson ne comportait absolument pas un risque pour les soldats israéliens lors de la manifestation. «Si Israël définit une manifestation de civils désarmés comme un acte de guerre, cela signifie clairement qu'Israël est en état de guerre avec des civils», a déclaré un autre avocat de la famille, Michael Sfard, dans une déclaration publiée par le International Solidarity Movement. (PNN)
«Elles (les autorités israéliennes) nous ont répondu que la situation (à l'époque) correspondait à un acte de guerre», a déclaré à l'AFP l'avocate Lea Tsemel, femme du militant israélien Michel Warshawski.
Tristan Anderson, 37 ans, avait été été grièvement blessé au front par une grenade lacrymogène le 13 mars dernier lors d'une manifestation non-violente contre la barrière de séparation érigée par Israël à Ni’lin, dans l’ouest de Ramallah (Cisjordanie).
Il est depuis hospitalisé à Tel Hashomer (Tel Aviv) et est dans le coma.
«La loi israélienne stipule que si l'Etat cause un dommage, physique au autre, lors d'un acte de guerre, il est totalement exempt de toute responsabilité», a ajouté l'avocate. Cette loi est souvent utilisée dans des cas concernant des victimes palestiniennes.
Tristan Anderson ne comportait absolument pas un risque pour les soldats israéliens lors de la manifestation. «Si Israël définit une manifestation de civils désarmés comme un acte de guerre, cela signifie clairement qu'Israël est en état de guerre avec des civils», a déclaré un autre avocat de la famille, Michael Sfard, dans une déclaration publiée par le International Solidarity Movement. (PNN)