Ecrit par Leyla Jad
Monday, 03 August 2009
JERUSALEM OCCUPEE – Deux familles palestiniennes ont été expulsées de leur domicile le dimanche 2 août dans le quartier de Sheikh Jarrah, à Jérusalem-Est.
Les 57 résidents Palestiniens, dont 19 mineurs, ont du céder la place à 6 familles de colons juifs.
Le consulat britannique à Jérusalem-Est et le coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient Robert H.Serry ont condamné l’action israélienne, soutenue par la police.
La présidence suédoise de l'Union européenne s’est dite lundi sérieusement inquiète «face aux expulsions permanentes et inacceptables à Jérusalem-Est».
«Ces actions confirment une tendance inquiétante allant à l'encontre de la création d'une atmosphère permettant de trouver une solution viable et crédible au conflit israélo-palestinien», a regretté la présidence suédoise dans un communiqué. «Les démolitions de maisons, les expulsions et les activités de colonisation à Jérusalem-Est sont illégales au regard du droit international».
Vers 5h30 du matin de dimanche 2 août, la police israélienne s’est approchée de la maison de la famille Hannoun et a fait irruption dans l’habitation en entrant par les fenêtres d’où ils ont expulsé de force Maher Hanoun, son épouse Nadia et leurs 3 enfants.
Les policiers ont violemment séparé la famille des activistes internationaux et israéliens qui se trouvaient dans la maison et arrêté les activistes qui se trouvaient avec la famille.
Les policiers israéliens sont également entrés dans la maison de la famille Al-Ghawi à la même jeure, d’où ils ont expulsé la famille et les étrangers qui se trouvaient dans la maison.
Les colons sont arrivés avec un camion et ont commencé à sortir de la maison tous les biens des familles Hannoun et Al-Ghawi. Tout le monde à l’extérieur de la maison a été forcé de traverser la rue et de s’éloigner de la maison.
Les médias ont été repoussés par la police alors qu’ils tentaient de s’approcher des maisons des familles expulsées de Sheikh Jarrah.
Le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est a été construit en 1956 par les Nations-Unis et le gouvernement Jordanie pour loger les réfugiés palestiniens de la guerre de 1948. «Nous sommes des réfugiés de 1948 et maintenant nous sommes à nouveau devenus des réfugiés», a déclaré Maher Hannoun. «Nous avons été expulsés de nos maisons pour faire de la place aux colons, ce qui est contraire au droit international.»
Parmi les personnes arrêtées, il y a au moins 7 militants internationaux et 1 militant israélien. Ils ont été libérés après leur audience au tribunal, à condition de ne pas revenir à Sheikh Jarrah pendant 3 semaines. Un militant Américain a été emmené dans une prison de l’immigration avant son expulsion.
La reprise des logements a eu lieu à la suite d'une décision de la Cour suprême israélienne, qui a rejeté les appels des familles expulsées. Celles-ci contestaient un ordre d'expulsion obtenu en justice par l'organisation de colons Nahalat Shimon International.
L'arrêt total de la colonisation en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est est une condition imposée par Washington pour la relance du processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. L’ambassade des Etats-Unis en Israël a adressé une première protestation au ministère des Affaires étrangères dans laquelle elle exprimait l’inquiétude suscitée par cet acte. (PNN)
Le consulat britannique à Jérusalem-Est et le coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient Robert H.Serry ont condamné l’action israélienne, soutenue par la police.
La présidence suédoise de l'Union européenne s’est dite lundi sérieusement inquiète «face aux expulsions permanentes et inacceptables à Jérusalem-Est».
«Ces actions confirment une tendance inquiétante allant à l'encontre de la création d'une atmosphère permettant de trouver une solution viable et crédible au conflit israélo-palestinien», a regretté la présidence suédoise dans un communiqué. «Les démolitions de maisons, les expulsions et les activités de colonisation à Jérusalem-Est sont illégales au regard du droit international».
Vers 5h30 du matin de dimanche 2 août, la police israélienne s’est approchée de la maison de la famille Hannoun et a fait irruption dans l’habitation en entrant par les fenêtres d’où ils ont expulsé de force Maher Hanoun, son épouse Nadia et leurs 3 enfants.
Les policiers ont violemment séparé la famille des activistes internationaux et israéliens qui se trouvaient dans la maison et arrêté les activistes qui se trouvaient avec la famille.
Les policiers israéliens sont également entrés dans la maison de la famille Al-Ghawi à la même jeure, d’où ils ont expulsé la famille et les étrangers qui se trouvaient dans la maison.
Les colons sont arrivés avec un camion et ont commencé à sortir de la maison tous les biens des familles Hannoun et Al-Ghawi. Tout le monde à l’extérieur de la maison a été forcé de traverser la rue et de s’éloigner de la maison.
Les médias ont été repoussés par la police alors qu’ils tentaient de s’approcher des maisons des familles expulsées de Sheikh Jarrah.
Le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est a été construit en 1956 par les Nations-Unis et le gouvernement Jordanie pour loger les réfugiés palestiniens de la guerre de 1948. «Nous sommes des réfugiés de 1948 et maintenant nous sommes à nouveau devenus des réfugiés», a déclaré Maher Hannoun. «Nous avons été expulsés de nos maisons pour faire de la place aux colons, ce qui est contraire au droit international.»
Parmi les personnes arrêtées, il y a au moins 7 militants internationaux et 1 militant israélien. Ils ont été libérés après leur audience au tribunal, à condition de ne pas revenir à Sheikh Jarrah pendant 3 semaines. Un militant Américain a été emmené dans une prison de l’immigration avant son expulsion.
La reprise des logements a eu lieu à la suite d'une décision de la Cour suprême israélienne, qui a rejeté les appels des familles expulsées. Celles-ci contestaient un ordre d'expulsion obtenu en justice par l'organisation de colons Nahalat Shimon International.
L'arrêt total de la colonisation en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est est une condition imposée par Washington pour la relance du processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. L’ambassade des Etats-Unis en Israël a adressé une première protestation au ministère des Affaires étrangères dans laquelle elle exprimait l’inquiétude suscitée par cet acte. (PNN)