RFI
Mais avant même son arrivée, un haut responsable brésilien a qualifié le chef de la diplomatie israélienne de « fasciste et de raciste », selon des propos rapportés par le quotidien Haaretz. La personnalité controversée d’Avigdor Lieberman risque d’occulter très largement une tournée qui vise à améliorer l’image et le poids économique d’Israël sur le continent sud-américain.
« Un fasciste et un raciste ». C’est en ces termes que le responsable des relations internationales pour le parti du président Lula a qualifié le ministre israélien des Affaires étrangères. Un porte-parole du président a eu beau affirmer que ces propos ne reflétaient pas la position du gouvernement, la tournée sud-américaine d’Avigdor Liebermann s’annonce semée d’embûches. D’autant que l’objectif officiel de cette tournée est de conter l’influence grandissante de l’Iran dans la région.
La République islamique entretient, en particulier, des relations privilégiées avec le Venezuela et la Bolivie. Le gouvernement israélien a même affirmé que le gouvernement vénézuélien aurait aidé l’Iran à contourner les sanctions internationales et lui aurait fourni de l’uranium. Mais pour la gauche sud-américaine, le ministre israélien reste l’incarnation de la politique expansionniste de son pays, menée au détriment des Palestiniens.
Une personnalité controversée
Le responsable des Relations internationales du Parti des travailleurs a d’ailleurs affirmé que des manifestations contre cette visite d’Avigdor Liebermann allaient être organisées.
La personnalité controversée du chef de la diplomatie israélienne risque donc d’occulter très largement une tournée qui vise à améliorer l’image et le poids économique d’Israël sur le continent sud-américain.