PAJU No 438, 3 juillet 2009: Une farce, cette proposition d’État
Date de publication : 2009-07-04
Le discours de Netanyahu et la paix en Israël
Le discours du Premier Ministre d’Israël, Binyamin Netanyahu a été non seulement décevant, mais même ridicule. Les Palestiniens et les Arabes ont réagi avec colère. Le parti Kadima a fait remarquer que ce discours était contraire aux intérêts d’Israël. Américains et Européens ont continué à insister sur la nécessité de l’arrêt des constructions sur les territoires occupés.
Il y a eu des réactions concernant la soi-disant acceptation de Netanyahu d’un État palestinien. Celui-ci a commencé par prétendre que la Bande de Gaza appartenait historiquement au peuple juif. Il a ajouté que c’était à cause de la présence palestinienne qu’Israël avait dû céder ses droits historiques sur cette région. Ainsi, si les Palestiniens voulaient bien reconnaitre Israël comme un État juif, accepter la démilitarisation de la Palestine, permettre à Israël de maintenir le contrôle sur les frontières palestiniennes et l’espace aérien, accepter que Jérusalem ne soit que la capitale d’Israël, accepter de résoudre la question des réfugiés palestiniens à l’extérieur des frontières israéliennes, alors il accepterait que les Palestiniens aient leur propre drapeau, leur hymne national, et qu’ils appellent « État » la région sous leur contrôle.
Une farce, cette proposition d’État
Le discours de Netanyahu et la paix en Israël
Le discours du Premier Ministre d’Israël, Binyamin Netanyahu a été non seulement décevant, mais même ridicule. Les Palestiniens et les Arabes ont réagi avec colère. Le parti Kadima a fait remarquer que ce discours était contraire aux intérêts d’Israël. Américains et Européens ont continué à insister sur la nécessité de l’arrêt des constructions sur les territoires occupés.
Il y a eu des réactions concernant la soi-disant acceptation de Netanyahu d’un État palestinien. Celui-ci a commencé par prétendre que la Bande de Gaza appartenait historiquement au peuple juif. Il a ajouté que c’était à cause de la présence palestinienne qu’Israël avait dû céder ses droits historiques sur cette région. Ainsi, si les Palestiniens voulaient bien reconnaitre Israël comme un État juif, accepter la démilitarisation de la Palestine, permettre à Israël de maintenir le contrôle sur les frontières palestiniennes et l’espace aérien, accepter que Jérusalem ne soit que la capitale d’Israël, accepter de résoudre la question des réfugiés palestiniens à l’extérieur des frontières israéliennes, alors il accepterait que les Palestiniens aient leur propre drapeau, leur hymne national, et qu’ils appellent « État » la région sous leur contrôle.
Le discours de Netanyahu montre bien que pas plus le gouvernement israélien que le public concerné n’est prêt à accepter les contraintes nécessaires et indispensables à un processus de paix efficace. Les vrais amis d’Israël, en Occident, doivent donc envoyer un message clair et exercer une réelle pression pour encourager les changements nécessaires.
Il en est de même en ce qui concerne la situation politique intérieure palestinienne. La radicalisation de l’opinion publique et les divisions politiques ne sont pas propices à un processus de paix efficace. Là aussi, la communauté internationale a un rôle important à jouer pour encourager les pouvoirs régionaux à être plus positifs.
Adapté de : « A farcical position on statehood » écrit par Ghassan Khatib, 15 Juin 2009. Lire à l’internet : http://canada.mediamonitors.net/content/view/full/63392
Distribué par PAJU (Palestiniens et Juifs Unis)
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