Afp/el Watan
« Les gens ne peuvent pas vivre une vie normale. Les gens ont besoin d’ampoules électriques, de lessive. Les enfants ont besoin de nouvelles chaussures. Les chaussures ne sont pas autorisées. Il y a une liste de ce qui est autorisé et rien d’autre ne peut entrer », selon la situation actuellement à Ghaza décrite par Mme Koning Abu Zayd.
Elle s’exprimait en marge de la signature d’un accord avec l’organisation de développement OFID, liée à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole Opep, et portant sur le financement de bourses d’études pour des étudiants palestiniens avec un montant de 1,2 million de dollars.
Israël réclame la libération du soldat Gilad Shalit, enlevé le 25 juin 2006 à la lisière de la bande de Ghaza par un commando palestinien, comme préalable à la levée du blocage de ce territoire palestinien dirigé par les radicaux du Hamas. Toutefois, les ravisseurs demandent d’abord la libération de centaines de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Concernant l’activité de l’Unrwa, présente depuis 60 ans sur le terrain, Mme Koning Abu Zayd a regretté de n’avoir « jamais pu obtenir tous les fonds demandés » pour « améliorer la qualité » des services rendus. « Nous avons toujours eu un trou de 100 millions de dollars », a précisé la responsable de l’Unrwa, qui s’est plainte à plusieurs reprises des difficultés financières de cette agence aidant plus de 4,6 millions réfugiés palestiniens au Proche-Orient.
Afp, relayé par el-Watan