Egypte - 19-07-2009 |
A la frontière de Rafah, seul point de passage de la Palestine avec le monde extérieur, on a vu arriver deux bus remplis d'étazuniens..
- qui n'ont pas voulu s'arrêter à la frontière pour aider les Palestiniens à entrer, ou au moins protester contre les tabassages.
- qui étaient nombreux à brandir un drapeau.. NON ! pas le palestinien.. mais celui des USA ! Oui, le même qui flottait sur Saigon, sur Kaboul, sur Bagdad..
- qui ont dit : "nous sommes américains", "nous ne voulons pas d'ennui", "nous devons entrer à Gaza, un point c'est tout ! "
Ils n’ont donc pas eu le moindre mot pour les Palestiniens, en Egypte.
Ne parlons pas du camp international pour exiger la fin du siège de Gaza !
Tout contact avec lui avait été interdit au convoi par les autorités égyptiennes.
A ce propos, je voudrais rappeler à quel point le gouvernement égyptien n’est qu’un sbire aux ordres de «l’entité sioniste», elle-même fer de lance de «l’empire», de la «communauté internationale», peu importe le nom, mais ne nous leurrons pas. Les décisions sont prises par les représentants politiques d’un seul et même pouvoir mondial (qui est aussi économique, financier, militaire, diplomatique et médiatique).
Si l’Égypte est le pays qui reçoit le plus de subventions américaines (guère moins que l’entité sioniste), c’est pour lutter contre la résistance des peuples (palestinien ET égyptien).
Le sbire égyptien a aussi pour rôle de donner le change, c’est-à-dire nous amener à penser que c’est lui le responsable, pour qu’on oublie un peu Israël et surtout la responsabilité première des usa et de l’union européenne.
Si vous intervenez auprès des ambassades égyptiennes, n’oubliez pas de le faire en même temps auprès des gouvernements et représentations de vos propres pays.
Mais pourquoi l’empire a-t-il si peur du camp international pour la fin du siège sioniste?
C’est comme le village gaulois d’Asterix. Un lieu minuscule de résistance invincible. Une graine de Palestine qui a germé et formé un épi de l’autre côté des barbelés.. et qui ne demande qu’à devenir un champ de blé.
C’est international! Il y a des gens venus de partout, Etats-Unis, France, Italie, Royaume uni, Suède, Maroc, Danemark, Barhein, Allemagne, Palestine et bien sûr Egypte.
C’est dangereux! Les flics et les soldats préviennent les Palestiniens (et autres) que quiconque nous parlera ne sera jamais autorisé à passer. Toute personne normalement habituée à courber l’échine risque, à notre contact, d’être contaminée par le goût de la liberté et de la justice.
C’est un enfant de la société civile (comme la Caravane pour la Palestine de 2005) et pour cela ignorée des gouvernements, media, partis politiques et même des grandes asso qui se prétendent solidaires de la Palestine («oui mais pas du hamas, brrrr!»).
C’est le potentiel de mettre fin au siège sioniste, inhumain et illégal, imposé par l’empire. Il suffit que les citoyens du monde y participent. Pas seulement quelques uns, mais par milliers et par millions. Pas forcément en venant TOUS à Rafah, mais en formant des comités, des collectifs, des soviets, encore une fois peu importe le nom, l’important est de former des structures citoyennes, de base, où on se réunit «entre amis», entre collègues, entre voisins, pour voir ce qu’on peut faire:
- rassembler et propager l’information, sur le siège et sur le sionisme. Sur la résistance palestinienne et sur les moyens qu’on a de la soutenir. Sur l’exigence de la fin du siège qui est vitale pour Gaza, pour la Palestine et pour l’avenir du monde!
- organiser des réseaux d’information de plus en plus larges car les media nous mentent et les gens ont besoin de savoir. Par exemple que l’Egypte est déjà occupée, en particulier le Sinaï. Ce qu’ils font en Palestine, ils le feront sur la terre entière si nous laissons faire.
- rassembler du soutien financier, organiser des collectes, dans le quartier, dans l’usine, dans l’école, au club de judo, etc.
- financer le voyage d’un ou de quelques uns des membres du collectif. S’il reste de l’argent, en faire profiter un autre collectif ou l’apporter en Egypte pour les blessés palestiniens ou autre.
- et puis venir en vitesse rejoindre le camp pour un séjour plus ou moins long, qui permettra de vivre, avec son corps et sa tête, cet idéal de justice que nous avons tous.
La guerre d’Israël contre la Palestine
C’est la guerre de l’empire contre les populations
C’est la guerre de l’argent contre l’être humain!
Et maintenant quelques mots pour ceux qui sont en première ligne, mes amis au camp, mes frères et mes sœurs sur la frontière palestinienne, qui sentent chaque jour, dans leur chair et dans leur esprit, l’injustice et la souffrance causées par le sionisme, par le racisme et par les décisions arbitraires prises pour mettre tout un peuple à genoux.
Ce qu’on réalise quand on est à Rafah, c’est que cette résistance, qui est, pour le moment, surtout palestinienne, ne sera jamais vaincue. Toutes les tentatives pour l’éliminer ne font que la rendre plus forte. Et dans le camp, on sent, comme nulle part ailleurs, à quel point nous faisons partie de cette résistance, nous appartenons à cette extraordinaire aventure du cœur.
Vous, à la frontière, êtes les preuves vivantes que la force et la détermination des Palestiniens se répandent dans le monde. Vous êtes les représentants de la conscience croissante de l’humanité, la conscience de l’absurdité d’un monde gouverné par l’argent et la guerre.
Vous brandissez le drapeau de la Palestine, de la justice et de la liberté
Vous gênez l’armée parce que
Vous «chantez pour vivre dans un monde de paix »
Vous étonnez la police parce que
Vous «dansez pour vivre dans un monde de paix »
Vous êtes plus malins que «l’intelligence» parce que
Vous «êtes prêts pour vivre dans un monde de paix » !
- qui n'ont pas voulu s'arrêter à la frontière pour aider les Palestiniens à entrer, ou au moins protester contre les tabassages.
- qui étaient nombreux à brandir un drapeau.. NON ! pas le palestinien.. mais celui des USA ! Oui, le même qui flottait sur Saigon, sur Kaboul, sur Bagdad..
- qui ont dit : "nous sommes américains", "nous ne voulons pas d'ennui", "nous devons entrer à Gaza, un point c'est tout ! "
Ils n’ont donc pas eu le moindre mot pour les Palestiniens, en Egypte.
Ne parlons pas du camp international pour exiger la fin du siège de Gaza !
Tout contact avec lui avait été interdit au convoi par les autorités égyptiennes.
A ce propos, je voudrais rappeler à quel point le gouvernement égyptien n’est qu’un sbire aux ordres de «l’entité sioniste», elle-même fer de lance de «l’empire», de la «communauté internationale», peu importe le nom, mais ne nous leurrons pas. Les décisions sont prises par les représentants politiques d’un seul et même pouvoir mondial (qui est aussi économique, financier, militaire, diplomatique et médiatique).
Si l’Égypte est le pays qui reçoit le plus de subventions américaines (guère moins que l’entité sioniste), c’est pour lutter contre la résistance des peuples (palestinien ET égyptien).
Le sbire égyptien a aussi pour rôle de donner le change, c’est-à-dire nous amener à penser que c’est lui le responsable, pour qu’on oublie un peu Israël et surtout la responsabilité première des usa et de l’union européenne.
Si vous intervenez auprès des ambassades égyptiennes, n’oubliez pas de le faire en même temps auprès des gouvernements et représentations de vos propres pays.
Mais pourquoi l’empire a-t-il si peur du camp international pour la fin du siège sioniste?
C’est comme le village gaulois d’Asterix. Un lieu minuscule de résistance invincible. Une graine de Palestine qui a germé et formé un épi de l’autre côté des barbelés.. et qui ne demande qu’à devenir un champ de blé.
C’est international! Il y a des gens venus de partout, Etats-Unis, France, Italie, Royaume uni, Suède, Maroc, Danemark, Barhein, Allemagne, Palestine et bien sûr Egypte.
C’est dangereux! Les flics et les soldats préviennent les Palestiniens (et autres) que quiconque nous parlera ne sera jamais autorisé à passer. Toute personne normalement habituée à courber l’échine risque, à notre contact, d’être contaminée par le goût de la liberté et de la justice.
C’est un enfant de la société civile (comme la Caravane pour la Palestine de 2005) et pour cela ignorée des gouvernements, media, partis politiques et même des grandes asso qui se prétendent solidaires de la Palestine («oui mais pas du hamas, brrrr!»).
C’est le potentiel de mettre fin au siège sioniste, inhumain et illégal, imposé par l’empire. Il suffit que les citoyens du monde y participent. Pas seulement quelques uns, mais par milliers et par millions. Pas forcément en venant TOUS à Rafah, mais en formant des comités, des collectifs, des soviets, encore une fois peu importe le nom, l’important est de former des structures citoyennes, de base, où on se réunit «entre amis», entre collègues, entre voisins, pour voir ce qu’on peut faire:
- rassembler et propager l’information, sur le siège et sur le sionisme. Sur la résistance palestinienne et sur les moyens qu’on a de la soutenir. Sur l’exigence de la fin du siège qui est vitale pour Gaza, pour la Palestine et pour l’avenir du monde!
- organiser des réseaux d’information de plus en plus larges car les media nous mentent et les gens ont besoin de savoir. Par exemple que l’Egypte est déjà occupée, en particulier le Sinaï. Ce qu’ils font en Palestine, ils le feront sur la terre entière si nous laissons faire.
- rassembler du soutien financier, organiser des collectes, dans le quartier, dans l’usine, dans l’école, au club de judo, etc.
- financer le voyage d’un ou de quelques uns des membres du collectif. S’il reste de l’argent, en faire profiter un autre collectif ou l’apporter en Egypte pour les blessés palestiniens ou autre.
- et puis venir en vitesse rejoindre le camp pour un séjour plus ou moins long, qui permettra de vivre, avec son corps et sa tête, cet idéal de justice que nous avons tous.
La guerre d’Israël contre la Palestine
C’est la guerre de l’empire contre les populations
C’est la guerre de l’argent contre l’être humain!
Et maintenant quelques mots pour ceux qui sont en première ligne, mes amis au camp, mes frères et mes sœurs sur la frontière palestinienne, qui sentent chaque jour, dans leur chair et dans leur esprit, l’injustice et la souffrance causées par le sionisme, par le racisme et par les décisions arbitraires prises pour mettre tout un peuple à genoux.
Ce qu’on réalise quand on est à Rafah, c’est que cette résistance, qui est, pour le moment, surtout palestinienne, ne sera jamais vaincue. Toutes les tentatives pour l’éliminer ne font que la rendre plus forte. Et dans le camp, on sent, comme nulle part ailleurs, à quel point nous faisons partie de cette résistance, nous appartenons à cette extraordinaire aventure du cœur.
Vous, à la frontière, êtes les preuves vivantes que la force et la détermination des Palestiniens se répandent dans le monde. Vous êtes les représentants de la conscience croissante de l’humanité, la conscience de l’absurdité d’un monde gouverné par l’argent et la guerre.
Vous brandissez le drapeau de la Palestine, de la justice et de la liberté
Vous gênez l’armée parce que
Vous «chantez pour vivre dans un monde de paix »
Vous étonnez la police parce que
Vous «dansez pour vivre dans un monde de paix »
Vous êtes plus malins que «l’intelligence» parce que
Vous «êtes prêts pour vivre dans un monde de paix » !