Un groupe de 50 jeunes Israéliens ont publié une lettre ouverte au
Premier ministre Benjamin Netanyahu, expliquant qu'ils refusaient
d'effectuer leur service militaire pour ne pas cautionner l'occupation
des territoires palestiniens. Le service militaire, de trois ans pour
les hommes et de deux ans pour les femmes, est obligatoire en Israël, et
s'y soustraire est puni par de la prison ferme.
« Notre opposition à l'occupation des territoires palestiniens
par l'armée israélienne constitue la principale raison de notre refus de
servir », indique la lettre, publiée au cours du week-end dernier sur
la page Facebook de l'organisation pacifiste d'extrême gauche Yesh Gvul
(Il y a une limite). Les signataires dénoncent « les violations des
droits de l'homme » en Cisjordanie, les « exécutions, la construction de
colonies, les détentions administratives (de Palestiniens), la torture,
les punitions collectives et une répartition injuste de l'eau et de
l'électricité. Tout service militaire perpétue la situation actuelle et,
de ce fait, nous ne pouvons prendre part à un système qui se livre à de
tels actes », ajoutent les signataires. Le Parlement doit discuter, à
partir de demain, d'un projet de loi prévoyant de mettre fin à
l'autorisation pour des dizaines de milliers de religieux
ultraorthodoxes d'être exemptés du service militaire s'ils étudient à
plein temps dans une yeshiva (école talmudique). Plus de 300 000 juifs
ultraorthodoxes ont manifesté contre ce projet de loi début mars, le
qualifiant de « persécution religieuse ».
Pas de gel
Cet incident intervient en pleins pourparlers de paix israélo-palestiniens, qui butent sur de nombreux obstacles de part et d'autre. Ainsi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a de nouveau exprimé hier son opposition à un gel de la colonisation en Cisjordanie occupée réclamée par les Palestiniens pour faire avancer les négociations de paix parrainées par les États-Unis. Selon des statistiques officielles israéliennes, le nombre de mises en chantier de logements dans les colonies juives de Cisjordanie a plus que doublé en 2013 par rapport à 2012.
Cet incident intervient en pleins pourparlers de paix israélo-palestiniens, qui butent sur de nombreux obstacles de part et d'autre. Ainsi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a de nouveau exprimé hier son opposition à un gel de la colonisation en Cisjordanie occupée réclamée par les Palestiniens pour faire avancer les négociations de paix parrainées par les États-Unis. Selon des statistiques officielles israéliennes, le nombre de mises en chantier de logements dans les colonies juives de Cisjordanie a plus que doublé en 2013 par rapport à 2012.
De même, M. Netanyahu estime qu'un éventuel accord de paix avec
les Palestiniens ne pourra pas être conclu avant au moins un an si tant
est que les deux camps acceptent le « cadre des négociations » proposé
par Washington pour maintenir les négociations en vie. De retour des
États-Unis, le Premier ministre a insisté sur le fait que les lignes
directrices sur lesquelles travaille le secrétaire d'État, John Kerry,
sont « un document américain reflétant les positions américaines ». En
prenant ainsi ses distances, Benjamin Netanyahu compte notamment ménager
les susceptibilités des ministres de son gouvernement les plus
favorables à la colonisation dans les territoires occupés sur lesquels
les Palestiniens entendent créer leur futur État.
Dans ce contexte, la Ligue arabe, en accord avec le président palestinien Mahmoud Abbas, refuse de reconnaître Israël comme un « État juif », une concession que suggéraient les États-Unis pour faire progresser les négociations de paix. Ce refus a été exprimé dans un communiqué des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe réunis hier au Caire.
http://www.lorientlejour.com
Dans ce contexte, la Ligue arabe, en accord avec le président palestinien Mahmoud Abbas, refuse de reconnaître Israël comme un « État juif », une concession que suggéraient les États-Unis pour faire progresser les négociations de paix. Ce refus a été exprimé dans un communiqué des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe réunis hier au Caire.