L'armée égyptienne a annoncé mercredi avoir détruit 1.370 tunnels
reliant le Sinaï à la bande de Gaza, dirigée par le mouvement islamique
palestinien Hamas, que Le Caire a récemment interdit sur son territoire.
Les liens entre l'Egypte et le Hamas se sont largement dégradés depuis que l'armée a destitué il y a huit mois le président égyptien Mohamed Morsi, membre des Frères musulmans dont est issu le mouvement palestinien.
Le Caire accuse le Hamas de prêter la main aux attentats qui se sont multipliés en Egypte depuis le coup de force des militaires, ce que la formation palestinienne, grand allié de Mohamed Morsi, nie catégoriquement.
Depuis l'été, l'armée égyptienne mène une opération d'envergure dans la péninsule du Sinaï et vise notamment les tunnels qui permettaient à des contrebandiers de fournir notamment du carburant et des matériaux de construction à l'enclave palestinienne. Israël et l'Egypte suspectent que ces tunnels servent aussi au passage d'armes et de militants islamistes.
Sous strict blocus israélien depuis 2006, le Hamas et d'autres mouvements utiliseraient toutefois d'autres tunnels, secrets, pour amener des armes et de l'argent dans l'enclave densément peuplée et dont le seul accès non contrôlé par Israël, le terminal égyptien de Rafah, est très souvent fermé par les autorités égyptiennes qui invoquent des raisons de sécurité.
Des milliers de Frères musulmans ont été arrêtés en Egypte, dont la quasi-totalité de leurs leaders, jugés --à l'instar de M. Morsi en personne-- notamment pour "espionnage" en relation avec des mouvements islamistes étrangers, dont le Hamas. Plusieurs de ses membres figurent parmi les co-accusés --la plupart jugés par contumace-- de M. Morsi.
Dans un autre procès pour son évasion de prison lors de la révolte populaire de 2011 qui renversa le régime de Hosni Moubarak, M. Morsi et des membres du Hamas sont également sur le banc des accusés, les Frères musulmans étant accusés d'avoir fait appel au mouvement palestinien pour attaquer des centres pénitentiaires et des commissariats de police dans tout le pays cette année-là.
Le 4 mars, l'Egypte a interdit le Hamas sur son sol et ordonné la saisie de ses avoirs sur son territoire. Fin décembre, ce sont les Frères musulmans --qui avaient remporté toutes les élections depuis la chute de Hosni Moubarak-- qui avaient été déclarés "terroristes".
Les liens entre l'Egypte et le Hamas se sont largement dégradés depuis que l'armée a destitué il y a huit mois le président égyptien Mohamed Morsi, membre des Frères musulmans dont est issu le mouvement palestinien.
Le Caire accuse le Hamas de prêter la main aux attentats qui se sont multipliés en Egypte depuis le coup de force des militaires, ce que la formation palestinienne, grand allié de Mohamed Morsi, nie catégoriquement.
Depuis l'été, l'armée égyptienne mène une opération d'envergure dans la péninsule du Sinaï et vise notamment les tunnels qui permettaient à des contrebandiers de fournir notamment du carburant et des matériaux de construction à l'enclave palestinienne. Israël et l'Egypte suspectent que ces tunnels servent aussi au passage d'armes et de militants islamistes.
Sous strict blocus israélien depuis 2006, le Hamas et d'autres mouvements utiliseraient toutefois d'autres tunnels, secrets, pour amener des armes et de l'argent dans l'enclave densément peuplée et dont le seul accès non contrôlé par Israël, le terminal égyptien de Rafah, est très souvent fermé par les autorités égyptiennes qui invoquent des raisons de sécurité.
Des milliers de Frères musulmans ont été arrêtés en Egypte, dont la quasi-totalité de leurs leaders, jugés --à l'instar de M. Morsi en personne-- notamment pour "espionnage" en relation avec des mouvements islamistes étrangers, dont le Hamas. Plusieurs de ses membres figurent parmi les co-accusés --la plupart jugés par contumace-- de M. Morsi.
Dans un autre procès pour son évasion de prison lors de la révolte populaire de 2011 qui renversa le régime de Hosni Moubarak, M. Morsi et des membres du Hamas sont également sur le banc des accusés, les Frères musulmans étant accusés d'avoir fait appel au mouvement palestinien pour attaquer des centres pénitentiaires et des commissariats de police dans tout le pays cette année-là.
Le 4 mars, l'Egypte a interdit le Hamas sur son sol et ordonné la saisie de ses avoirs sur son territoire. Fin décembre, ce sont les Frères musulmans --qui avaient remporté toutes les élections depuis la chute de Hosni Moubarak-- qui avaient été déclarés "terroristes".