17/11/2011
Dans une résolution adoptée à main levée dans la perspective du sommet
Europe/États-Unis du 28 novembre, le Parlement européen "appelle les
États membres et les États-Unis à répondre à la demande légitime des
Palestiniens d'être représentés en tant qu’État aux Nations unies".
Le Parlement avait déjà demandé en septembre aux 27 gouvernements européens "d'être unis" dans ce dossier.
La demande de reconnaissance d’un État palestinien a été déposée
auprès de l'ONU le 23 septembre par le président de l'Autorité
palestinienne Mahmoud Abbas.
Les États-Unis ont annoncé qu'ils s'opposeraient à cette demande alors que les pays européens restent divisés sur la question.
Un amendement des Verts, adopté par 318 voix contre 266 et 23
abstentions, invite les États-Unis et l'UE à faire pression sur le
gouvernement israélien pour qu'il revienne sur les mesures de rétorsion
prises en réponse à l'adhésion de la Palestine à l'Unesco (Organisation
des nations unies pour l'éducation, les sciences et la culture).
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a décidé le 1er
novembre d'accélérer la construction de 2.000 logements dans les
colonies de Jérusalem-Est et de Cisjordanie occupée, et de geler
provisoirement les transferts de fonds aux Palestiniens, après leur
admission à l'Unesco le 31 octobre.
Les fonds gelés, d'un montant d'environ 50 millions de dollars par
mois, correspondent au remboursement des droits de douane et de TVA
prélevés sur les produits destinés aux Palestiniens qui transitent par
les ports et aéroports israéliens.
Ils assurent 30% du budget de l'Autorité palestinienne et permettent de payer 140.000 fonctionnaires palestiniens.