03/11/2011 - 22:01 ] |
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Gaza – CPI
Le 2 novembre nous rappelle la
déclaration de Balfour faite par la Grande-Bretagne, en 1917, promettant
aux Juifs de leur donner la terre arabe de Palestine. C’est « une
promesse donnée par un non-propriétaire à des gens qui ne la mérite
pas ». En effet, la Grande-Bretagne a donné la terre sainte, dont elle
n’est pas la propriétaire, aux Juifs. La Grande-Bretagne ne possède pas
la terre de la Palestine pour qu’elle puisse la donner à qui que ce
soit.
C’est une promesse juridiquement nulle, et
elle ne peut donc donner que des fruits avariés. L’existence d’"Israël"
sur la terre arabe de la Palestine est donc nulle ; et toutes ces
tentatives de « paix », arabes ou internationales, ne seront en aucun
cas légales.
A l’occasion de la commémoration de cette
promesse désastreuse pour le peuple palestinien et pour toute la nation
arabe, notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a essayé de
connaître l’opinion de certains Palestiniens sur la possibilité de
l’anéantissement de cette promesse qui a installé l’Entité sioniste par
la résistance palestinienne, une résistance qui a anéanti « l’armée
invincible » avec la dernière transaction d’échange de prisonniers.
De bons signes
L’analyste politique Mostapha As-Sawwaf
confirme que le traitement avec l’occupant ne peut se faire qu’à travers
la résistance, et cela s’applique partout, non seulement en Palestine.
Partout dans le monde. Pour libérer leur terre, leurs lieux saints, les
Palestiniens n’ont rien d’autre que la résistance.
Dans des déclarations faites à notre Centre
Palestinien d’Information (CPI), mercredi 2 novembre 2011, As-Sawwaf a
dit que les changements dans la région donnent beaucoup de signes
positifs montrant que l’occupation ne restera pas à jamais. L’imam
Cheikh Ahmed Yassine disait : « Le fort ne reste pas toujours fort, le
faible ne reste pas toujours faible, tout change ».
Les Arabes disent qu’un droit ne se perd
pas, si son propriétaire ne le laisse pas tomber, ajoute As-Sawwaf. Et
c’est en appliquant ceci que la cause palestinienne reste vivante. Les
exemples sont probants, ajoute-t-il : « La libération de Gaza, la
transaction d’échange de prisonniers qui reflète la résistance de la
bande de Gaza dans la dernière guerre ».
La résistance a anéanti le rêve de Balfour
Pour sa part, l’écrivain Mohammed
Al-Ifrangi confirme qu’une réelle résistance pourra faire très mal à
l’occupant, et faire barrage aux projets coloniaux de l’occupant ; c’est
une résistance qui détruit ses projets et ses rêves de mettre la main
sur la patrie sans rien payer.
Dans des déclarations faites à notre Centre
Palestinien d’Information (CPI), mercredi 2 novembre 2011, Al-Ifrangi a
dit que les occupants israéliens veulent bâtir leur grand "Israël" dont
les frontières dépassent celles de la Palestine pour aller du Nil
jusqu’à l’Euphrate, mais la résistance palestinienne les ont confinés
dans les territoires occupés en 1948. Et là, elle travaille contre eux
jusqu’à leur suicide aux moments politiques propices.
Pour Al-Ifrangi, l’équilibre des forces
existe chez la résistance palestinienne. Si cet équilibre des forces
n’existait pas, les occupants israéliens n’auraient pas eu si peur de
libérer des Palestiniens, alors que la plupart d’entre eux dépassent la
cinquantaine. Ces occupants israéliens ont peur de leur esprit, de leur
croyance, dit-il.
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