[ 25/10/2011 - 10:47 ] |
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Al-Nasserah – CPI
Un journal hébreu a affirmé que la
majorité des prisonniers palestiniens libérés lors de l’accord d’échange
entre le mouvement du Hamas et l’occupation sioniste ont refusé de
signer l’engagement de non reprise des activités résistantes, à l’heure
où le bureau du Premier ministre sioniste a annoncé que l’engagement ne
fait pas partie de l’accord, comme déjà annoncé par le Hamas.
Le journal hébreu Maariv a rapporté
dans son édition de lundi 24 octobre que quelques heures avant
l’exécution de l’accord d’échange de prisonniers, des officiers du Shin
Bet sioniste se sont rendus dans les prisons dans lesquelles ont été
réunis les prisonniers avant leur libération, dans le but de les faire
signer un engagement de ne pas réintégrer des activités résistantes.
Il ajoute : « La majorité des détenus ont refusé de signer au grand désarroi des agents du Shin Bet »,
car ils allaient être relâchés peu de temps après. Maariv note que pour
faire signer les prisonniers, des officiers du Shin Bet qui maitrisent
la langue arabe et connaissent bien la mentalité palestinienne se sont
libérés de leur travail de supervision d’indics pour la collecte de
renseignements dans les territoires palestiniens.
Le journal hébreu a cité d’un responsable sécuritaire : « Lorsque le premier prisonnier s’est présenté devant l’agent du Shin Bet, ce dernier a posé devant lui un document d’engagement qu’il lui a demandé de signer. Le détenu a refusé, et a déclaré qu’il n’a pas demandé sa libération dans le cadre de l’accord, et que si Israël n’est pas concernée par sa libération alors il est prêt à renoncer à l’accord d’échange ».
« Après que le prisonnier soit parti,
l’information de son refus de signer s’est répandue parmi les
prisonniers qui ont ensuite à leur tour refuser de signer le même
document d’engagement, tandis que les agents du Shin Bet n’ont pas su
comment faire face à cette situation », a-t-il ajouté.
Ce même responsable sioniste a affirmé
que ces agents ont l’habitude de se considérer comme des rois, et lors
de leur travail, ils n’entendent pas de réponses négatives des
Palestiniens qu’ils emploient, mais cette fois-ci, ils sont restés
embarrassés face aux prisonniers qui leur disaient qu’ils seraient
libérés dans tous les cas, qu’ils signent ou non.
Le journal a souligné que « suite à cet incident, les agents du Shin Bet se sont contentés de lire haut et fort le texte d’engagement devant les prisonniers ».
Il a été rapporté d’un responsable juridique : « La
demande faite aux prisonniers de signer l’engagement était une requête
du Shin Bet, et lorsque les prisonniers ont refusé de signer, le Shin
Bet a été forcé de retirer sa demande ».
Le bureau de Netanyahu a commenté cette affaire en disant : « La signature de document de tous genres accompagnant la libération ne faisait pas partie de l’accord ».
Il faut rappeler que le mouvement du Hamas
avait affirmé que l’accord d’échange ne comprenait pas une demande de
signer l’engagement mentionné, et que les médias du Fatah ont utilisé
pour se promouvoir. Les prisonniers ont confirmé avoir déchiré ce
document sans l’avoir signé.
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