28-07-2011
Les autorités israéliennes ont décidé de poursuivre en justice des habitants d'un village bédouin afin qu'ils assument les frais engagés pour détruire leurs maisons érigées sans permis, a indiqué mercredi un responsable.
"Ils (les bédouins) ont illégalement construit une quarantaine de structures, et sont revenus à plus de vingt reprises pour les reconstruire après leur démolition" depuis juillet 2010, a indiqué Ortal Tzabar, une porte-parole de l'Administration israélienne des domaines.
"Cela nous coûte beaucoup d'argent, car il faut à chaque fois mobiliser des bulldozers, de la main d'oeuvre et des policiers", a-t-elle ajouté.
"En additionnant les frais engagés à répétition, nous avons constaté qu'ils se montaient jusqu'ici à 1.8 million de shekels", soit 367.300 euros, a-t-elle ajouté.
Elle a précisé que des poursuites ont été engagées mardi au tribunal de Beersheva, la capitale du Néguev, désert du sud de la Palestine ocupée , où se trouve Al-Araqib, le village bédouin en question, contre 34 membres des clans familiaux Abou Mediam et Abou Jabber.
L'administratrion des domaines accuse ces derniers de vouloir ériger sans permis un village alors qu'"ils disposent de maisons construites légalement par les autorités israéliennes à Rahat (50.000 habitants)", une des six villes bédouines du Néguev.
Les bédouins se disent propriétaires de milliers d'hectares de terres arables dans le Néguev, mais l'entité sioniste leur reproche de squatter depuis 1998 des terres domaniales qu'ils avaient louées durant plusieurs années en vue de les exploiter pour l'agriculture.
Environ 160.000 Bédouins sédentarisés vivent en Palestine occupée, dont plus de la moitié dans des villages du Néguev qui ne bénéficient pas de services municipaux comme l'eau et l'électricité car non reconnus par les autorités israéliennes.
"Cela nous coûte beaucoup d'argent, car il faut à chaque fois mobiliser des bulldozers, de la main d'oeuvre et des policiers", a-t-elle ajouté.
"En additionnant les frais engagés à répétition, nous avons constaté qu'ils se montaient jusqu'ici à 1.8 million de shekels", soit 367.300 euros, a-t-elle ajouté.
Elle a précisé que des poursuites ont été engagées mardi au tribunal de Beersheva, la capitale du Néguev, désert du sud de la Palestine ocupée , où se trouve Al-Araqib, le village bédouin en question, contre 34 membres des clans familiaux Abou Mediam et Abou Jabber.
L'administratrion des domaines accuse ces derniers de vouloir ériger sans permis un village alors qu'"ils disposent de maisons construites légalement par les autorités israéliennes à Rahat (50.000 habitants)", une des six villes bédouines du Néguev.
Les bédouins se disent propriétaires de milliers d'hectares de terres arables dans le Néguev, mais l'entité sioniste leur reproche de squatter depuis 1998 des terres domaniales qu'ils avaient louées durant plusieurs années en vue de les exploiter pour l'agriculture.
Environ 160.000 Bédouins sédentarisés vivent en Palestine occupée, dont plus de la moitié dans des villages du Néguev qui ne bénéficient pas de services municipaux comme l'eau et l'électricité car non reconnus par les autorités israéliennes.