[ 29/07/2011 - 00:47 ] |
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Gaza – CPI Les traîtres, agents des occupants israéliens, restent un phénomène très dangereux qui ronge la société palestinienne. Ces occupants font tout pour attirer les jeunes Palestiniens dans leur toile d’araignée, dans l’intention de les utiliser pour exécuter leurs politiques contre le peuple palestinien. Par contre, le gouvernement palestinien, dans la bande de Gaza, ne reste pas les bras croisés. Il fait tout pour combattre ce phénomène. Le ministre de l’intérieur en a pris la charge, en commençant par une campagne médiatique afin d’expliquer au public ce fardeau, ses dangers, ses conséquences désastreuses pour la société palestinienne, un problème à cause duquel beaucoup de combattants et leaders des factions palestiniennes ont perdu la vie. Le gouvernement palestinien avait donné à ces agents une période pour qu’ils se rendent et expriment leur repentance. Dès la fin de cette période, le gouvernement a commencé à mettre la main sur ceux qui s’entêtent dans leurs méfaits. La peine de mort Heureusement, le gouvernement a mis la main sur plusieurs d’entre ces traîtres, des traîtres qui avaient osé travailler pour les occupants israéliens. Leur culpabilité étant approuvée, les tribunaux les ont condamnés à la peine de mort. Puis le ministère de l’intérieur a déclaré, mardi 26 juillet 2011, l’exécution de cette peine de mort pour deux personnes, après les avoir condamnés pour avoir travaillé pour le compte des autorités de l’occupation israélienne. De son côté, le tribunal a confirmé qu’il avait publiquement annoncé son verdict, et ceci à l’unanimité. Satisfaction palestinienne La décision de mettre à exécution la sentence a été reçue avec une satisfaction remarquable, dans la rue palestinienne. Le journaliste Amina Ziyada dit que notre peuple palestinien attend tout le temps que les traîtres soient exécutés. La majorité du peuple palestinien, ajoute-t-elle, montrent leur satisfaction : ces traîtres ont participé à la mise à mort de nos enfants. Pour sa part, Bahaa Al-Ghol, journaliste et présentateur de la chaîne satellitaire Al-Aqsa, croit que l’exécution de la peine de mort est une nécessité nationale pour que cela soit une leçon pour quiconque penserait à coopérer avec les occupants israéliens. Il ajoute que l’exécution de la peine de mort limite les chances de l’occupation israélienne d’abuser de notre peuple palestinien. Une telle fin poussera toute personne à compter jusqu’à mille avant d’accepter de coopérer avec l’occupation israélienne. Une sanction dissuasive Le journaliste Ali Abou Khalifa a le même avis qu’Al-Ghol. Lui aussi croit que la décision de la peine de mort est correcte et sage. Beaucoup de gens qui ont osé contacté l’occupation israélienne pourront retourner vers le droit chemin grâce à cette décision. Toutefois, cette décision est venue un peu tardivement, croit Ahmed Al-Qarra. Pour lui, le gouvernement palestinien devra réagir et mener une campagne contre ces traîtres, afin qu’ils soient dénigrés. Il appelle le gouvernement palestinien à ce que la mise à mort des traîtres soit exécutée en public, dans les places publiques, afin qu’elle soit tout à fait persuasive pour toute personne qui ose coopérer avec l’occupation israélienne. Le Palestinien Ayech Safi, de la ville Khan Younes, a salué la peine de mort ; il faut continuer à poursuivre les traîtres pour débarrasser le peuple palestinien de ces fardeaux. La position d’organisations juridiques A noter que des organisations des droits de l’homme, dans la bande de Gaza, ont refusé la sentence de la peine de mort. Elles ont appelé le gouvernement palestinien à l’annuler. Le journaliste Abou Khalifa dit que l’homme qui coopère avec l’ennemi de son peuple se vend et vend sa patrie et les siens ; peut-on alors parler de droits de l’homme pour de telles personnes ? Pourquoi n’applique-t-on pas les droits de l’homme pour l’Entité sioniste qui tue et détruit chaque jour ? Ces traîtres ont participé, directement ou indirectement, à des assassinats en coopérant avec l’occupation israélienne qui a tué un certain nombre de chefs des factions palestiniennes. Enfin, dit Al-Ghol, le droit international assure à tout le monde un jugement juste et impartial, sans s’occuper de la forme de la sanction. |