Ramallah – CPI
Le Club des prisonniers a affirmé que l’un des gardiens de la prison sioniste de Megiddo a pris des photos avec son téléphone portable d’un détenu après avoir été forcé de se déshabiller et se mettre nu pour être fouillé. Au même moment, les détenus de la prison de Ramon ont annoncé une grève de la faim vendredi et samedi prochains, pour protester contre la politique des « fouilles à nu ».
Le Club a déclaré dans un communiqué dont le CPI a obtenu une copie que son avocat, qui a visité la prison de Shata, a été informé de certains prisonniers que le 16 à l’aube du mois dernier, l’administration pénitentiaire de Megiddo a prévenu quatre détenus de leur transfert dans la prison de Shata de manière soudaine. Elle a ensuite fait fermer le département n°6, et a interdit le porte-parole du département et les autres de sortir en promenade.
Il a ajouté que suite à cela, un important différend est survenu entre les prisonniers devant être transférés et l’administration pénitentiaire. Lorsque la dispute s’est amplifiée, l’administration a procédé à la fouille à nu de l’un des détenus, et l’un des gardiens présents et appelé Doubi s’est mis à prendre des photos avec son téléphone mobile du prisonnier dévêtu qui, lorsqu’il a voulu protester contre cet acte, a été placé en isolement. Il a ensuite mené une grève de la faim pendant trois jours, sachant qu’il a été transféré à la prison de Shata avec les trois autres détenus.
Le Club a affirmé que ces abus comprenant les fouilles à nu et les photos, doivent être dénoncés afin de trouver une solution rapide permettant aux prisonniers de retrouver leurs droits justes et faire cesser les abus. Il souligne que les autorités de l’occupation pratiquent tous ces crimes face au silence du monde qui se prétend démocratique.
Dans u contexte similaire, les détenus de la prison sioniste de Ramon ont décidé de commencer une grève de la faim vendredi 11 juin, pour protester contre les fouilles à nu imposées par l’administration pénitentiaire.
Des sources dans la prison de Ramon ont déclaré que l’administration de la prison a délibérément provoqué les prisonniers en les fouillant à nu, ce qui a poussé les détenus a refuser cette mesure, considérée comme une insulte et humiliation.
Les sources ont rapporté que cette même administration a puni les détenus pour avoir refusé la fouille humiliante en les jetant en cellules d’isolement, et a procédé au transfert entre les prisonniers des différents départements de la prison.