Bilin - 22 juin 2011
Par Popular Struggle Coordination Committee
Après 6 ans de protestations hebdomadaires et près de 4 ans après que la Haute Cour ait déclaré que le tracé de la barrière était illégal, les bulldozers de l'armée israélienne ont commencé à démanteler une partie du mur, à Bil'in, le 21 juin. Mais même selon le nouveau tracé, 176 ha de terres du village resteront derrière la clôture.
Photo Haitham al-Khatib Dès 2007, après deux ans de manifestations dans le village et suite à une plainte déposée par ses habitants, la Haute cour israélienne a déclaré illégal le tracé de la barrière. La Cour a statué que ce tracé n'était pas fondé sur des raisons de sécurité mais plutôt pour l'expansion des colonies. Malgré la décision de la Haute cour, il a fallu 4 ans supplémentaires de lutte pour que l'armée commence le démantèlement, 4 ans au cours desquels deux personnes ont été tuées pendant les manifestations, et beaucoup d'autres ont été blessées.
Malgré le nouveau tracé décidé par la Haute cour, 176 ha de la terre du village resteront du côté "israélien" de la clôture.
Mohammed Khatib, du comité populaire du village, a déclaré : "Sur le terrain, rien n'a encore changé. Tout ce que nous savons, c'est que bien que la Cour israélienne ait statué que nos réclamations étaient justes, l'armée a continué à protéger le tracé originel en tirant et en arrêtant les manifestants, ignorant complètement la décision de justice. Nous continuerons à lutter jusqu'à ce que la terre revienne à notre peuple et jusqu'à ce que nous voyons la fin de l'occupation israélienne."
Bien que le 4 septembre 2007 la Haute cour ait ordonné à l'Etat de modifier le tracé du mur existant à Bil'in dans une délai raisonnable, beaucoup de temps a passé sans qu'aucun nouveau projet ne soit proposé. Le 29 mai 2008, les habitants ont porté plainte contre l'Etat sur ce délai. En réponse, l'Etat a proposé un tracé alternatif.
Toutefois, ce projet ne concordait pas avec la décision de la Haute cour puisqu'il laissait une zone importante pour l'expansion des colonies du côté "israélien" du mur. La seule différence entre les deux tracés étant que le second rendait 16 ha de terre au village.
Une seconde plainte a alors été portée au motif que le tracé alternatif n'était pas en accord avec la décision de justice. Le 3 août 2008, la cour a déclaré que la plainte était recevable et que l'Etat devait proposer une autre route.
Malgré le nouveau tracé décidé par la Haute cour, 176 ha de la terre du village resteront du côté "israélien" de la clôture.
Mohammed Khatib, du comité populaire du village, a déclaré : "Sur le terrain, rien n'a encore changé. Tout ce que nous savons, c'est que bien que la Cour israélienne ait statué que nos réclamations étaient justes, l'armée a continué à protéger le tracé originel en tirant et en arrêtant les manifestants, ignorant complètement la décision de justice. Nous continuerons à lutter jusqu'à ce que la terre revienne à notre peuple et jusqu'à ce que nous voyons la fin de l'occupation israélienne."
Bien que le 4 septembre 2007 la Haute cour ait ordonné à l'Etat de modifier le tracé du mur existant à Bil'in dans une délai raisonnable, beaucoup de temps a passé sans qu'aucun nouveau projet ne soit proposé. Le 29 mai 2008, les habitants ont porté plainte contre l'Etat sur ce délai. En réponse, l'Etat a proposé un tracé alternatif.
Toutefois, ce projet ne concordait pas avec la décision de la Haute cour puisqu'il laissait une zone importante pour l'expansion des colonies du côté "israélien" du mur. La seule différence entre les deux tracés étant que le second rendait 16 ha de terre au village.
Une seconde plainte a alors été portée au motif que le tracé alternatif n'était pas en accord avec la décision de justice. Le 3 août 2008, la cour a déclaré que la plainte était recevable et que l'Etat devait proposer une autre route.
Le 16 septembre 2008, l'Etat a fait une proposition de deuxième tracé alternatif, qui laissait lui aussi une grande partie de la terre du côté "israélien" pour l'expansion coloniale et ne rendait que 40 ha au village. L'avocat des habitants de Bil'in a demandé que l'Etat soit poursuivi pour violation, pour la deuxième fois, d'une décision de justice.
Le 15 décembre 2008, la haute cour a statué que le deuxième tracé alternatif n'était pas en concordance avec la première décision de justice.
En avril 2009, l'Etat a proposé une troisième route alternative, qui laisse la plus grande partie de la zone destinée à l'expansion coloniale du côté "palestinien" de la barrière, rendant au village 60 sur les 176 ha annexés par le tracé original.
2ème étape : démolition de la tour de contrôle, 22 juin 2011Le 15 décembre 2008, la haute cour a statué que le deuxième tracé alternatif n'était pas en concordance avec la première décision de justice.
En avril 2009, l'Etat a proposé une troisième route alternative, qui laisse la plus grande partie de la zone destinée à l'expansion coloniale du côté "palestinien" de la barrière, rendant au village 60 sur les 176 ha annexés par le tracé original.
Traduction : MR pour ISM