[ 29/05/2011 - 21:49 ] |
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Gaza – CPI Sans l’autorisation de l’occupation israélienne, l’enfant palestinien ne pourra respirer. Sans l’autorisation de l’occupation israélienne, l’enfant palestinien ne pourra exprimer ses souffrances. Sans l’autorisation de l’occupation israélienne, l’enfant palestinien ne pourra tout simplement vivre. Les enfants palestiniens et leurs familles attendent que le cœur du chef du passage de Beit Hanoun (Erez), au nord de la bande de Gaza, s’attendrisse et qu’il accepte que les enfants malades passent se soigner dans les hôpitaux de l’occupation. Entre la vie et la mort Le nourrisson Ismaël Salama n’a que dix ans. Il est hospitalisé dans une pédiatrie de la bande de Gaza. Dans un petit coin, son petit corps s’entasse. La mort se met à ses côtés. Un des correspondants du Centre Palestinien d’Information (CPI) s’approche de sa mère qui ne peut retenir ses larmes. Qu’est-ce qu’il a, votre nourrisson ? Qu’attendez-vous ? La mère répond, entre les larmes : « Mon nourrisson a une hémorragie au cerveau. Il doit être transféré vers l’extérieur de la bande de Gaza. Il a besoin d’un traitement très très urgent ». « Nous avons accompli toutes les procédures afin de l’envoyer en "Israël", continue-t-elle. Mais celle-ci ne permet à aucun malade de quitter la bande de Gaza, prétextant d’être occupée par les fêtes juives ». Elle souffle amèrement et ajoute, le cœur brisé : « La vie de mon cœur, de mon nourrisson, est lier à son voyage, à un traitement total ». Elle appelle toutes les institutions juridiques et internationales à réagir, immédiatement, pour trouver une issue à cette catastrophe, avant qu’il ne soit pas trop tard, avant que l’enfant ne perde la vie. Des dizaines d’enfants perdent la vie à cause de l’occupation Le médecin qui suit le nourrisson Ismaël résume son cas : « Cet enfant a besoin d’une opération chirurgicale très urgente, si on veut sauver sa vie concrètement. Il perdra la vie s’il n’a pas cette opération nécessaire ». Le problème n’est pas nouveau, dit lemédecine : « Depuis longtemps, le problème est là, plusieurs dizaines d’enfants sont morts, faute d’autorisation accordée par les autorités de l’occupation israélienne afin qu’ils reçoivent le soin nécessaire et qu’ils soient opérés. Malheureusement, le cas de cet enfant n’est pas le premier ». Il ajoute que le cas de beaucoup d’enfants de la bande de Gaza était simple, et qu’il pouvait être traité avec une petite opération. Mais l’entêtement de l’occupation israélienne a tué ces enfants. Des rêves brisés Face à l’injustice de l’occupation, les rêves des enfants palestiniens malades de trouver des solutions pour leurs cas se brisent, deviennent des cauchemars, des cauchemars causés par la politique d’encerclement et de fermeture imposée par "Israël" depuis de longues années. |