Réseau solidarité Palestine/Rome
Le 8 avril, des militants du réseau solidarité Palestine/Rome ont organisé une action de boycott dans le magasin Adidas, via del Corso, dans le centre historique de Rome.
(JPG) Le même jour que le marathon de Tel Aviv, et peu après celui de Jérusalem, le 25 mars, tous les deux sponsorisés par Adidas, des militants en tenue de course à pied ont piqué un sprint à l’intérieur même du magasin, dénonçant l’usage d’évènements sportifs par l’État d’Israël pour essayer de redorer son image et de masquer sa politique d’occupation, de colonisation et d’apartheid.
Depuis 1967, Israël a transféré près de 500 000 colons dans les territoires palestiniens occupés, en violation du droit international et de dizaines de résolutions des Nations-Unies, obligeant des Palestiniens à quitter leurs terres et réduisant la Cisjordanie à quelques parcelles de terres isolées, séparées entre elles par des check-points, des bases militaires, des colonies, et le « mur d’apartheid ».
A Tel Aviv, ces mêmes soldats israéliens, chargés de mettre en œuvre cette politique, ont participé au marathon sans même avoir à régler les frais d’inscription, une unité de l’armée s’étant chargée de les inscrire.
Le marathon de Jérusalem ne faisait pas que réserver une course spéciale aux soldats israéliens, il les faisait passer par la colonie illégale de Pisgat Ze’ev. En outre, le marathon était organisé par la municipalité de Jérusalem, responsable des expulsions continuelles de familles palestiniennes et des démolitions de maisons palestiniennes dans Jérusalem-Est occupée, une politique qui pratique l’épuration ethnique et vise au contrôle de la ville par Israël.
Une large coalition d’organisations de la société civile palestinienne, soutenue par une campagne internationale, a appelé Adidas à retirer son parrainage des marathons en Israël et à respecter l’appel palestinien pour le boycott des évènements culturels et sportifs israéliens jusqu’à ce qu’Israël se mette en conformité avec le droit international.
Adidas, cependant, a choisi de travailler avec l’apartheid, incapable de s’engager dans le « respect les règles qu’on peut attendre d’une entreprise responsable ».
A Rome, les militants ont appelé les clients à soutenir l’appel pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions (BDS) contre Israël, s’inspirant de la campagne de boycott international qui a contribué à mettre fin au régime d’apartheid en Afrique du Sud. Ils ont aussi appelé les clients à soutenir le boycott des entreprises, comme Adidas, qui tirent profit d’activités foulant aux pieds les droits des Palestiniens.
http://www.bdsmovement.net/2011/adi...(JPG) Le même jour que le marathon de Tel Aviv, et peu après celui de Jérusalem, le 25 mars, tous les deux sponsorisés par Adidas, des militants en tenue de course à pied ont piqué un sprint à l’intérieur même du magasin, dénonçant l’usage d’évènements sportifs par l’État d’Israël pour essayer de redorer son image et de masquer sa politique d’occupation, de colonisation et d’apartheid.
Depuis 1967, Israël a transféré près de 500 000 colons dans les territoires palestiniens occupés, en violation du droit international et de dizaines de résolutions des Nations-Unies, obligeant des Palestiniens à quitter leurs terres et réduisant la Cisjordanie à quelques parcelles de terres isolées, séparées entre elles par des check-points, des bases militaires, des colonies, et le « mur d’apartheid ».
A Tel Aviv, ces mêmes soldats israéliens, chargés de mettre en œuvre cette politique, ont participé au marathon sans même avoir à régler les frais d’inscription, une unité de l’armée s’étant chargée de les inscrire.
Le marathon de Jérusalem ne faisait pas que réserver une course spéciale aux soldats israéliens, il les faisait passer par la colonie illégale de Pisgat Ze’ev. En outre, le marathon était organisé par la municipalité de Jérusalem, responsable des expulsions continuelles de familles palestiniennes et des démolitions de maisons palestiniennes dans Jérusalem-Est occupée, une politique qui pratique l’épuration ethnique et vise au contrôle de la ville par Israël.
Une large coalition d’organisations de la société civile palestinienne, soutenue par une campagne internationale, a appelé Adidas à retirer son parrainage des marathons en Israël et à respecter l’appel palestinien pour le boycott des évènements culturels et sportifs israéliens jusqu’à ce qu’Israël se mette en conformité avec le droit international.
Adidas, cependant, a choisi de travailler avec l’apartheid, incapable de s’engager dans le « respect les règles qu’on peut attendre d’une entreprise responsable ».
A Rome, les militants ont appelé les clients à soutenir l’appel pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions (BDS) contre Israël, s’inspirant de la campagne de boycott international qui a contribué à mettre fin au régime d’apartheid en Afrique du Sud. Ils ont aussi appelé les clients à soutenir le boycott des entreprises, comme Adidas, qui tirent profit d’activités foulant aux pieds les droits des Palestiniens.
Lien