[ 31/03/2011 - 01:05 ] |
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Gaza – CPI Les chefs de l’Entité sioniste continuent leurs menaces et leurs opérations d’assassinat contre les hommes de la résistance palestinienne, en particulier dans la bande de Gaza. En effet, leurs forces ont pratiqué ces derniers jours plusieurs assassinats, tout en disant que ces opérations ne signifient guère une violation de l’accalmie. Ce ne sont que des manœuvres pour dire qu’une telle accalmie existe entre la résistance palestinienne et les forces de l’occupation sioniste. Vision sioniste de l’accalmie Des sources israéliennes ont récemment déclaré que l’accalmie ne signifie en aucun cas l’arrêt des opérations de l’armée israélienne destinées à en finir avec les « terroristes » qui, selon les sources israéliennes, constituent un danger pour "Israël", ou qui ont l’intention d’effectuer des opérations contre "Israël". La radio de l’armée israélienne a rapporté de ces sources que « supprimer quelques-uns de ces éléments fixera l’accalmie et la stabilité aussi bien pour "Israël" que pour la bande de Gaza, dans le contexte où des informations parlent d’intentions d’effectuer des opérations ». Par ailleurs, Ehud Barak, ministre israélien de la guerre, a fait porter sur le mouvement du Hamas la responsabilité de toute opération de résistance accomplie à partir de la bande de Gaza. Contradictions sionistes De son côté, Chaoul Mofaz, président de la commission des affaires étrangères et de la sécurité de la Knesset, a catégoriquement condamné la politique du gouvernement sioniste qui pousse vers l’escalade militaire dans la bande de Gaza. Il a cependant appelé à reprendre la politique d’assassinats ciblés. Ces déclarations sont venues quelques heures après une accalmie non déclarée entre l’occupation israélienne et la résistance palestinienne. Cette dernière a confirmé son droit à répliquer aux violations. Le journal hébreu Haaretz a rapporté ces propos de Mofaz : « Nous avons une armée et les politiciens d’"Israël" sont capables de mettre cette politique à exécution ». Il a ajouté : « Nous devons les obliger à payer le prix de cette escalade, car la force de dissuasion israélienne n’est plus la même depuis la fin de la dernière guerre agressive, il y a deux ans de cela. Cette force de dissuasion serait difficile à établir, dans l’avenir, si "Israël" ne revoyait pas ses erreurs ». Le Hamas dicte nos agendas ! Le chef d’Etat-major, ancien ministre de la guerre, dit : « Je remarque que ce sont le Hamas et le Jihad Islamique qui nous dictent le planning, surtout pour un million d’Israéliens dans la région du Sud. Environ cent mille élèves "israéliens" se sont trouvés obligés, vendredi dernier, de rester chez eux, de peur des roquettes ». Mofaz s’est indigné de voir "Israël" se cacher derrière le dôme en acier, de peur des roquettes, au moment où les habitants de la bande de Gaza profitent d’une vie calme et normale, selon ses propos. Les assassinats Dr. Adnan Abou Amer, expert en affaires sionistes, dit qu’actuellement, l’armée israélienne n’a pas l’intention d’entamer un affrontement direct avec la résistance palestinienne. Elle continuera cependant sa politique d’assassinats soutenue par une large majorité israélienne qui croit en sa réussite. Dans des déclarations faites à notre Centre Palestinien d’Information (CPI), Abou Amer confirme que l’occupation israélienne ressent une faiblesse, que l’état de dissuasion obtenue par la dernière guerre agressive israélienne menée contre Gaza, fin 2008/début 2009, est en train de fléchir, surtout avec les roquettes qui attaquent "Israël" à de plus grandes portées qu’auparavant. Perturber la scène palestinienne Il souligne que les forces israéliennes d'occupation disent au monde qu’elles n’ont pas violé l’accalmie. L’artillerie et la marine pourraient diminuer leurs activités ; toutefois, l’aviation israélienne continuera sa politique d’assassinats contre les hommes de la résistance palestinienne. De plus, l’armée israélienne pourrait activer des agents et des forces spéciales pour exécuter des assassinats contre les résistants palestiniens, afin de mettre la résistance dans une position de défense au lieu d’attaque, en perturbant la scène palestinienne. |