27/03/2011
Les principaux mouvements palestiniens de Gaza, réunis samedi sous l'égide du Hamas, se sont dits prêts à "un retour au calme" et à une trêve tacite, après une escalade de la violence, à condition qu'Israël en fasse autant.
"Le Hamas tient au consensus national palestinien et nous sommes engagés à un retour au calme aussi longtemps que l'occupant israélien fera de même", a affirmé Ismaël Radwan, un leader du mouvement islamiste Hamas, à l'issue de la réunion de deux heures dans un hôtel de Gaza-ville.
Le "consensus national" fait référence à la trêve annoncée par le mouvement islamiste en janvier 2009 à la suite de l'opération israélienne "Plomb durci" qui avait fait 1 400 morts palestiniens il y a deux ans à Gaza.
"Le Hamas tient au consensus national palestinien et nous sommes engagés à un retour au calme aussi longtemps que l'occupant israélien fera de même", a affirmé Ismaël Radwan, un leader du mouvement islamiste Hamas, à l'issue de la réunion de deux heures dans un hôtel de Gaza-ville.
Le "consensus national" fait référence à la trêve annoncée par le mouvement islamiste en janvier 2009 à la suite de l'opération israélienne "Plomb durci" qui avait fait 1 400 morts palestiniens il y a deux ans à Gaza.
La réunion de samedi avait été convoquée par le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007, avec la participation du Jihad islamique, organisation radicale à laquelle ont été attribués la plupart des tirs de roquettes et d'obus des derniers jours vers le sud d'Israël.
"Tous les participants ont confirmé qu'ils respecteraient le consensus national en calmant les choses avec l'ennemi sioniste", a déclaré Khader Habi, un des chefs du Jihad islamique. "Mais la situation va dépendre de la nature de l'attitude israélienne", a-t-il insisté.
Cette réunion, à laquelle le parti Fateh du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas n'a pas participé, a eu lieu après presque deux semaines de confrontation armée avec Israël.
Des dizaines de roquettes et d'obus de mortier ont été tirés vers l'État hébreu, dont les représailles ont fait huit morts palestiniens.
Après une accalmie de 24 heures, quatre roquettes ont été tirées samedi, avant la réunion. Elle n'ont pas fait de victime mais une maison a été endommagée, selon une porte-parole de l'armée israélienne.
Mercredi, le gouvernement du Hamas à Gaza s'était déjà dit déterminé à rétablir le calme.
Le Hamas a pourtant rompu sa trêve de facto avec Israël le 16 mars à la suite de la mort de deux membres de sa branche armée dans une frappe aérienne israélienne à Gaza.
Le chef du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a noué ces derniers jours des contacts "afin d'éviter à Gaza de subir une nouvelle confrontation avec l'occupant israélien", selon un communiqué de son bureau, précisant qu'il s'était entretenu avec le secrétaire général du Jihad islamique Ramadan Challah, basé à Damas.
À la mi-janvier, après une poussée de violence à la frontière, le Hamas avait renouvelé ses consignes visant à faire respecter aux groupes armés du territoire le cessez-le-feu avec Israël.
Le général Tal Russo, commandement de la région militaire Sud, cité par la radio militaire, a estimé samedi que le Hamas avait "perdu le contrôle sur les autres organisations actives dans la bande de Gaza".
"L'anarchie règne actuellement dans la bande de Gaza et il sera difficile au Hamas de revenir en arrière", a-t-il insisté.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a prévenu cette semaine qu'Israël se préparait à une épreuve de force: "Il se peut que cela prenne un peu de temps, mais nous sommes déterminés à frapper la capacité des éléments terroristes à nuire à nos concitoyens".
Au plan politique, le président Abbas a eu samedi à Ramallah un entretien qualifié de "positif" avec des dirigeants du Hamas --une rencontre sans précédent depuis au moins deux ans-- pour discuter de la réconciliation entre les deux factions rivales.
"Tous les participants ont confirmé qu'ils respecteraient le consensus national en calmant les choses avec l'ennemi sioniste", a déclaré Khader Habi, un des chefs du Jihad islamique. "Mais la situation va dépendre de la nature de l'attitude israélienne", a-t-il insisté.
Cette réunion, à laquelle le parti Fateh du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas n'a pas participé, a eu lieu après presque deux semaines de confrontation armée avec Israël.
Des dizaines de roquettes et d'obus de mortier ont été tirés vers l'État hébreu, dont les représailles ont fait huit morts palestiniens.
Après une accalmie de 24 heures, quatre roquettes ont été tirées samedi, avant la réunion. Elle n'ont pas fait de victime mais une maison a été endommagée, selon une porte-parole de l'armée israélienne.
Mercredi, le gouvernement du Hamas à Gaza s'était déjà dit déterminé à rétablir le calme.
Le Hamas a pourtant rompu sa trêve de facto avec Israël le 16 mars à la suite de la mort de deux membres de sa branche armée dans une frappe aérienne israélienne à Gaza.
Le chef du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a noué ces derniers jours des contacts "afin d'éviter à Gaza de subir une nouvelle confrontation avec l'occupant israélien", selon un communiqué de son bureau, précisant qu'il s'était entretenu avec le secrétaire général du Jihad islamique Ramadan Challah, basé à Damas.
À la mi-janvier, après une poussée de violence à la frontière, le Hamas avait renouvelé ses consignes visant à faire respecter aux groupes armés du territoire le cessez-le-feu avec Israël.
Le général Tal Russo, commandement de la région militaire Sud, cité par la radio militaire, a estimé samedi que le Hamas avait "perdu le contrôle sur les autres organisations actives dans la bande de Gaza".
"L'anarchie règne actuellement dans la bande de Gaza et il sera difficile au Hamas de revenir en arrière", a-t-il insisté.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a prévenu cette semaine qu'Israël se préparait à une épreuve de force: "Il se peut que cela prenne un peu de temps, mais nous sommes déterminés à frapper la capacité des éléments terroristes à nuire à nos concitoyens".
Au plan politique, le président Abbas a eu samedi à Ramallah un entretien qualifié de "positif" avec des dirigeants du Hamas --une rencontre sans précédent depuis au moins deux ans-- pour discuter de la réconciliation entre les deux factions rivales.