vendredi 25 mars 2011
Pendant que le gouvernement français épaule l’occupation israélienne, la campagne de Boycott, Désinvestissement, Sanctions, progresse constamment dans de nombreux pays. Ci-dessous trois victoires récentes concernant BDS.
L’UNIVERSITE DE JOHANNESBOURG ROMPT SES RELATIONS AVEC L’UNIVERSITE BEN GOURION
Annoncée par les agences de presse ainsi que la presse israélienne, cette décision de la principale université d’Afrique du Sud, après un quart de siècle de liens avec l’université israélienne, a fait sensation.
A la suite de l’appel au boycott lancé par des centaines de professeurs sud-africains, y compris le prix Nobel de la Paix l’archevêque Desmond Tutu, et des personnalités telles que Breyten Breytenbach, John Dugard, Antjie Krog, Barney Pityana, et Kader Asmal, la décision a été votée mercredi.
A l’issue d’ un vote secret, 60% des participants se sont prononcés pour rompre les liens. Une décision qui a été qualifiée d’historique par le Rassemblement des Syndicats Sud-Africains.
L’archevêque Tutu avait expliqué que les universités israéliennes font intimement partie du régime israélien de colonisation, par choix délibéré. Tout comme Ronnie Kasril, ancien ministre sud-africain et leader de l’ANC avait déclaré dans la presse : « Les universités israéliennes ne sont pas ciblées par le boycott en raison de leur identité ethnique ou religieuse, mais à cause de leur complicité dans le système israélien d’apartheid »
LA BANQUE FRANCO-BELGE DEXIA EXCLUE DES PLACEMENTS TRIADOS
Dexia a été virée des placements durables Triodos en raison de ses financements accordés aux colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens occupés.
Même si Dexia Israel Bank (DIB), filiale de Dexia, a annoncé avoir cessé d’accorder des prêts aux colonies israéliennes, en réponse aux pressions exercées par ses actionnaires, des prêts à long terme se poursuivront jusqu’en 2017.
Par ailleurs, la banque conserve toujours ses prêts en cours à la municipalité de Jérusalem, alors que depuis 1967, Jérusalem-Est, a été annexée par israël, en violation du droit international, et que des colonies réservées aux Juifs y ont été implantées et bénéficient de subsides importants de la municipalité de Jérusalem.
G4S MET FIN A SES ACTIVITES LES PLUS COMPROMETTANTES EN CISJORDANIE
Le leader mondial des "services de sécurité", a annoncé à la mi-mars qu’il mettait un terme à un certain nombre de ses activités en Cisjordanie occupée, après que le Centre de recherche indépendant danois, DanWatch, a révélé que G4S assurait des prestations pour les prisons et les check-points israéliens.
G4S a donc pondu un communiqué admettant ses services de sécurité en Cisjordanie "ne sont pas conformes avec la politique d’éthique de la société, même si ses activités ne sont ni discriminatoires ni controversées ».
Le directeur du service juridique, Soren Lundsberg, a donc annoncé que sa firme internationale — qui emploie 625 000 salariés dans 110 pays— n’assurerait plus la maintenance des équipements de sécurité aux check-points, sur le Mur, dans les prisons, et les postes de police en Cisjordanie.
(Traductions de CAROLE SANDREL)
CAPJPO-EuroPalestine
Lien
Annoncée par les agences de presse ainsi que la presse israélienne, cette décision de la principale université d’Afrique du Sud, après un quart de siècle de liens avec l’université israélienne, a fait sensation.
A la suite de l’appel au boycott lancé par des centaines de professeurs sud-africains, y compris le prix Nobel de la Paix l’archevêque Desmond Tutu, et des personnalités telles que Breyten Breytenbach, John Dugard, Antjie Krog, Barney Pityana, et Kader Asmal, la décision a été votée mercredi.
A l’issue d’ un vote secret, 60% des participants se sont prononcés pour rompre les liens. Une décision qui a été qualifiée d’historique par le Rassemblement des Syndicats Sud-Africains.
L’archevêque Tutu avait expliqué que les universités israéliennes font intimement partie du régime israélien de colonisation, par choix délibéré. Tout comme Ronnie Kasril, ancien ministre sud-africain et leader de l’ANC avait déclaré dans la presse : « Les universités israéliennes ne sont pas ciblées par le boycott en raison de leur identité ethnique ou religieuse, mais à cause de leur complicité dans le système israélien d’apartheid »
LA BANQUE FRANCO-BELGE DEXIA EXCLUE DES PLACEMENTS TRIADOS
Dexia a été virée des placements durables Triodos en raison de ses financements accordés aux colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens occupés.
Même si Dexia Israel Bank (DIB), filiale de Dexia, a annoncé avoir cessé d’accorder des prêts aux colonies israéliennes, en réponse aux pressions exercées par ses actionnaires, des prêts à long terme se poursuivront jusqu’en 2017.
Par ailleurs, la banque conserve toujours ses prêts en cours à la municipalité de Jérusalem, alors que depuis 1967, Jérusalem-Est, a été annexée par israël, en violation du droit international, et que des colonies réservées aux Juifs y ont été implantées et bénéficient de subsides importants de la municipalité de Jérusalem.
G4S MET FIN A SES ACTIVITES LES PLUS COMPROMETTANTES EN CISJORDANIE
Le leader mondial des "services de sécurité", a annoncé à la mi-mars qu’il mettait un terme à un certain nombre de ses activités en Cisjordanie occupée, après que le Centre de recherche indépendant danois, DanWatch, a révélé que G4S assurait des prestations pour les prisons et les check-points israéliens.
G4S a donc pondu un communiqué admettant ses services de sécurité en Cisjordanie "ne sont pas conformes avec la politique d’éthique de la société, même si ses activités ne sont ni discriminatoires ni controversées ».
Le directeur du service juridique, Soren Lundsberg, a donc annoncé que sa firme internationale — qui emploie 625 000 salariés dans 110 pays— n’assurerait plus la maintenance des équipements de sécurité aux check-points, sur le Mur, dans les prisons, et les postes de police en Cisjordanie.
(Traductions de CAROLE SANDREL)
CAPJPO-EuroPalestine
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