dimanche 27 mars 2011

Gaza: l'occupation israélienne frappe, proclame, menace et les Palestiniens meurent

[ 26/03/2011 - 11:19 ]
Agences
L'occupation israélienne poursuit son escalade militaire en frappant partout dans la bande de Gaza, ciblant des civils, massacrant les enfants et les femmes et prétendant de protéger la sécurité des civils de son entité sioniste, célébrant, sans précédent son aspect raciste et barbare en profitant de la situantion régnante sur la région.
Dans le même temps, hier, trois personnes "Gazaouis" étaient touchées par des frappes et des tirs d’artillerie israéliens, au lendemain des raids massacrant qui ont laissé 8 morts et de plusieurs blessés dans diverses zones de la bande de Gaza.
En répliquant à la barbarie de l'aviation et artiellerie de l'occupation israélienne, les Palestiniens n'ont trouvé qu'à faire quelque chose pour se venger des massacres continuels qui visent le peuple totalement assiégé. Le mouvement du Djhad islamique a revendiqué son responsabilité d'avoir lancé deux roquettes de fabrication locale vers l'occupation israélienne, confirmant qu'il proclame l'arrêt de la sauvagerie de  l'entité sioniste qui massacre tout un peuple enfermé, il y a presque 5 ans consécutifs.
Pour justifier ses raids et attentats de ses forces armées contre les habitants de Gaza, l’entité sioniste a menacé de frapper d'une main de fer le secteur assiégé et lui fait subir une deuxième opération militaire "Plomb durci 2".
"Israël ne tolérera pas d’attaques terroristes (réponse de la résistance nationale palestinienne aux massacres barbares de l'occupation) et ne permettra pas une résurgence du terrorisme», a prévenu hier Ehud Barak, ministre de la guerre sioniste.
Ehud Barak s’exprimait devant son homologue américain, Robert Gates, en visite dans la région, qui a affirmé qu’il était temps de s’orienter vers la coexistence de deux Etats dans la zone.
En proclamant contre les tirs lancés sur l'occupation israélienne qui n'a pas cessé son escalade militaire de son artillerie et son aviation aérienne contre les civils palestiniens et portant le Hamas qui contrôle le séteur assiégé (Gaza) responsable de la situation,  le ministre de la Défense passive, Matan Vilnai, a averti : "Nous allons continuer de frapper comme il se doit".
De sa part, l’aile radicale du Likoud, le parti de droite du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, pousse notamment à la surenchère. «Il faut décapiter la direction du Hamas, détruire ses quartiers généraux et ses camps d’entraînement», a estimé hier Sylvan Shalom, le numéro 2 du gouvernement, qui milite pour une vaste opération militaire à Gaza.
De son côté, le Hamas qui a adressé un vif message à la communauté internationale mettant en garde contre l'escalade militaire de l'ocupation israélienne et proclamant qu'il faut arrêter immédiatement la barbarie incessante des forces occupantes qui ciblent au su et vue du monde les Palestiniens isolés et innocents, a ainsi fait savoir qu’il souhaitait «œuvrer à rétablir le statu quo qui prévalait ces dernières semaines», en référence à la trêve de facto avec l'occupation israélienne qui profite de la situation dans le monde et la région arabe à frapper, il y a une semaine.
Les experts militaires et les médias israéliens soulignent qu’une action d’envergure contre le Hamas serait aventureuse. D’autant que les autorités israéliennes pâtissent toujours de la mauvaise image héritée de l’opération militaire «Plomb durci» contre la bande de Gaza, il y a deux ans, qui a fait plus de 1 400 tués Palestiniens, en majorité civils.
L'analyste politique du quotidien Yediot Aharonot, souligné que "Israël ne jouit pas actuellement d’un soutien international, à cause du blocage du processus de règlement politique" du conflit avec les Palestiniens. Des frappes ciblées contre les infrastructures du Hamas ou même contre ses chefs pourraient cependant être décidées