Nabi Saleh - 7 mars 2011
Par Popular struggle coordination committee
Naji Tamimi, membre du Comité populaire de Nabi Saleh et l'un des dirigeants de la lutte contre l'annexion des terres du village par la colonie voisine Halamish, a été arrêté dans la nuit de samedi à dimanche lors d'un raid nocture que l'armée a lancé sur le village. Les soldats ont aussi fouillé la maison d'un autre membre du comité populaire, Bassem Tamimi, absent à ce moment là. Ces dernières semaines, l'armée a lancé une vaste campagne d'arrestation contre les habitants du village, ciblant en particulier les mineurs.
Naji Tamimi pendant une manifestation à Nabi Saleh (photo Nariman Tamimi)
Vers 1h30, dimanche 6 mars, des dizaines de soldats ont fondu sur le village de Nabi Saleh, au nord de Ramallah, et ont arrêté Naji Tamimi, 47 ans, en plein sommeil. Ils l'ont emmené les yeux bandés et menotté.
En même temps, un autre groupe de soldats attaquait le domicile de Bassem Tamimi, autre activiste très actif dans le comité populaire du village, qui était absent. Sa femme, Nariman, a été réveillée par les coups violents contre la porte, qu'elle a ouverte en filmant avec une caméra vidéo. Les soldats lui ont ordonné d'arrêter de filmer et, devant son refus, lui ont arraché la caméra des mains. Après avoir fouillé méticuleusement fouillé la maison, les soldats sont partis.
Au cours des cinq dernières semaines, l'armée a arrêté 16 habitants de Nabi Saleh, soupçonnés d'avoir participé aux protestations dans le village. La moitié des personnes arrêtées sont des mineurs, le plus jeune a à peine 11 ans. Les arrestations font suite à un témoignage extorqué à un jeune de 14 ans, arrêté récemment et qui a été soumis à des pressions psychologiques pendant son interrogatoire. Les policiers l'ont empêché de consulter un avocat, l'ont interrogé en l'absence de ses parents, en violation du droit, et ne l'ont bien sûr pas informé de son droit à rester silencieux.
Depuis le début de la lutte du village contre le vol des terres par les colons, en décembre 2009, l'armée a arrêté 63 villageois, sur les 500 habitants du village, ce qui représente 10% de la population.
L'arrestation de Tamimi la nuit dernière entre dans le cadre de l'arrestation systématique des leaders des protestations en Cisjordanie , comme à Bil'in et à Ni'ilin. Récemment, la cour militaire d'appel a aggravé la sentence d'Abdallah Abu Rahmah, de Bil'in, le condamnant à 16 mois d'emprisonnement.
Vers 1h30, dimanche 6 mars, des dizaines de soldats ont fondu sur le village de Nabi Saleh, au nord de Ramallah, et ont arrêté Naji Tamimi, 47 ans, en plein sommeil. Ils l'ont emmené les yeux bandés et menotté.
En même temps, un autre groupe de soldats attaquait le domicile de Bassem Tamimi, autre activiste très actif dans le comité populaire du village, qui était absent. Sa femme, Nariman, a été réveillée par les coups violents contre la porte, qu'elle a ouverte en filmant avec une caméra vidéo. Les soldats lui ont ordonné d'arrêter de filmer et, devant son refus, lui ont arraché la caméra des mains. Après avoir fouillé méticuleusement fouillé la maison, les soldats sont partis.
Au cours des cinq dernières semaines, l'armée a arrêté 16 habitants de Nabi Saleh, soupçonnés d'avoir participé aux protestations dans le village. La moitié des personnes arrêtées sont des mineurs, le plus jeune a à peine 11 ans. Les arrestations font suite à un témoignage extorqué à un jeune de 14 ans, arrêté récemment et qui a été soumis à des pressions psychologiques pendant son interrogatoire. Les policiers l'ont empêché de consulter un avocat, l'ont interrogé en l'absence de ses parents, en violation du droit, et ne l'ont bien sûr pas informé de son droit à rester silencieux.
Depuis le début de la lutte du village contre le vol des terres par les colons, en décembre 2009, l'armée a arrêté 63 villageois, sur les 500 habitants du village, ce qui représente 10% de la population.
L'arrestation de Tamimi la nuit dernière entre dans le cadre de l'arrestation systématique des leaders des protestations en Cisjordanie , comme à Bil'in et à Ni'ilin. Récemment, la cour militaire d'appel a aggravé la sentence d'Abdallah Abu Rahmah, de Bil'in, le condamnant à 16 mois d'emprisonnement.
Traduction : MR pour ISM