09/12/2010
Israël et la Turquie veulent tourner "immédiatement" la page de l'épisode tragique de la flottille vers Gaza, mais il y a débat sur la formulation des excuses que présentera Israël, a déclaré jeudi à l'AFP Özdem Sanberk, qui participait à la réunion bilatérale de Genève.
"Il y a débat sur la formule, sur le mot excuse", a expliqué M. Sanberk, qui a participé dimanche et lundi à des réunions à Genève avec des responsables israéliens, pour tenter de surmonter la grave crise diplomatique entre les deux pays, jadis alliés stratégiques dans la région.
"Il y a débat sur la formule, sur le mot excuse", a expliqué M. Sanberk, qui a participé dimanche et lundi à des réunions à Genève avec des responsables israéliens, pour tenter de surmonter la grave crise diplomatique entre les deux pays, jadis alliés stratégiques dans la région.
"Concernant la partie turque, elle n'a jamais négocié un autre mot que le mot excuse", a ajouté cet ancien ambassadeur et haut responsable du ministère des Affaires étrangères.
Selon la presse israélienne, certains dirigeants israéliens refusent ce terme et préfèreraient d'autres formulations, comme celle de "regret".
Un raid militaire israélien contre le ferry turc Mavi Marmara, navire amiral d'une flottille humanitaire en route vers Gaza, avait tué neuf ressortissants turcs, le 31 mai, dans les eaux internationales.
La Turquie avait rappelé son ambassadeur à Tel Aviv, et réclame depuis des excuses et compensations pour les familles des victimes.
Lors des réunions de Genève, les deux parties ont élaboré un accord d'une page et demie, qui a été soumis aux dirigeants des deux pays.
Il prévoit des excuses d'Israël, des compensations présentées en annexe, et "l'engagement de restaurer immédiatement les bonnes relations qui existaient" entre les deux pays avant la crise. Ce qui signifie le retour d'un ambassadeur turc en Israël, l'ambassadeur israélien à Ankara n'ayant pas quitté son poste, a précisé M. Sanberk.
"Il n'y a pas de nouvelle réunion prévue pour l'instant, on attend la décision" des deux dirigeants, a-t-il ajouté.
La volonté de réconciliation entre les deux pays s'est concrétisée avec l'envoi le week-end dernier de deux avions-citernes turcs pour aider Israël à combattre un incendie meurtrier dans le nord du pays.
Ce geste représente "une ouverture pour améliorer les relations entre les deux pays", a déclaré mardi le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Selon la presse israélienne, certains dirigeants israéliens refusent ce terme et préfèreraient d'autres formulations, comme celle de "regret".
Un raid militaire israélien contre le ferry turc Mavi Marmara, navire amiral d'une flottille humanitaire en route vers Gaza, avait tué neuf ressortissants turcs, le 31 mai, dans les eaux internationales.
La Turquie avait rappelé son ambassadeur à Tel Aviv, et réclame depuis des excuses et compensations pour les familles des victimes.
Lors des réunions de Genève, les deux parties ont élaboré un accord d'une page et demie, qui a été soumis aux dirigeants des deux pays.
Il prévoit des excuses d'Israël, des compensations présentées en annexe, et "l'engagement de restaurer immédiatement les bonnes relations qui existaient" entre les deux pays avant la crise. Ce qui signifie le retour d'un ambassadeur turc en Israël, l'ambassadeur israélien à Ankara n'ayant pas quitté son poste, a précisé M. Sanberk.
"Il n'y a pas de nouvelle réunion prévue pour l'instant, on attend la décision" des deux dirigeants, a-t-il ajouté.
La volonté de réconciliation entre les deux pays s'est concrétisée avec l'envoi le week-end dernier de deux avions-citernes turcs pour aider Israël à combattre un incendie meurtrier dans le nord du pays.
Ce geste représente "une ouverture pour améliorer les relations entre les deux pays", a déclaré mardi le Premier ministre Benjamin Netanyahu.