Par Joseph Dana
La protestation hebdomadaire de Bil'ina commencé vendredi comme prévu, après les prières de midi, par une marche qui est partie du centre du village vers les terres séquestrées derrière le mur. Les manifestants ont brandi des drapeaux, entonné des slogans et porté des pancartes en soutien à Abdallah Abu Rahmah, le coordinateur du comité populaire du village, emprisonné.
Vendredi 17.12, le lieu de la manifestation recouvert de gaz lacrymogènes (Photo Hamde Abu Rahmah)
Lorsque le cortège a atteint le mur, quelques manifestants ont ouvert la grille métallique et ont avancé en direction de leurs terres. Les soldats positionnés de l'autre côté de la barrière, barricadés derrière des plaques de béton, ont immédiatement commencé à tirer d'énormes quantités de gaz lacrymogènes en direction du village, recouvrant le secteur entier de fumées acres.
La quantité exceptionnelle de gaz, dont on pouvait même ressentir les effets au bord de la zone habitée du village, a obligé la majorité des manifestants à se disperser. Un petit groupe qui avait réussi à rester près de la grille malgré les gaz s'est replié lui aussi par manque d'air respirable.
Voir la vidéo de la manifestation.
Trois arrestations pendant la manifestation à Beit Ommar
Environ 45 manifestants, dont de nombreux supporters internationaux et israéliens ont marché samedi 18.12 vers les terres agricoles de Beit Ommar, exigeant l'accès à leurs propriétés volées par la colonie voisine Karmei Tzur.
Un jeune Palestinien se tient devant les soldats avec un drapeau brésilien (photo PSP)
Avant le début de la manifestation, des soldats israéliens s'étaient emparés d'une maison palestinienne pour y installer un poste d'observation (les 5 membres de la famille terrifiée ont été enfermés dans une pièce pendant que les soldats observaient les manifestants. Ils y sont restés pendant trois heures. Palestine Solidarity Project, 18.12.2010)
Au début de la protestation, on pouvait voir les soldats pointant leurs fusils par la fenêtre de la maison. Après quelques minutes de marche, les manifestants sont arrivés devant une ligne de soldats, qui ont dit, comme d'habitude, que c'était une zone militaire fermée. Les manifestants se sont assis devant les soldats et ont attaqué par les soldats à coup de grenades lacrymogènes et de grenades assourdissantes. Trois activistes ont été arrêtés.
Des manifestants escaladent le mur à Ni'ilin
Samedi 18 après les prières de midi, les villageois de Ni'ilin accompagnés de soutiens israéliens et internationaux ont marché vers le mur construit au milieu de leurs terres agricoles. Les soldats, de l'autre côté du mur, ont dit aux manifestants qu'ils étaient sur une zone militaire fermée et qu'ils devaient partir. La manifestation a répondu que la terre était une "zone fermée de Ni'ilin" et qu'ils avaient le droit de protester.
L'armée a répondu par une salve de gaz lacrymogènes dans toutes les directions, qui ont obligé les manifestants à se replier tandis que les soldats envahissaient la parcelle agricole sur laquelle avait lieu la manifestation, avec l'intention d'arrêter des activistes.
(photo Joseph Dana)
Avant que les soldats n'arrivent, quelques manifestants ont réussi à escalader le mur de 8m et ont fait aux soldats, de l'autre côté, le V de la victoire.
Les soldats ont envahi le terrain en tirant des grenades lacrymogènes et des grenades à haute vélocité sur les manifestants.
Vendredi 17.12, le lieu de la manifestation recouvert de gaz lacrymogènes (Photo Hamde Abu Rahmah)
Lorsque le cortège a atteint le mur, quelques manifestants ont ouvert la grille métallique et ont avancé en direction de leurs terres. Les soldats positionnés de l'autre côté de la barrière, barricadés derrière des plaques de béton, ont immédiatement commencé à tirer d'énormes quantités de gaz lacrymogènes en direction du village, recouvrant le secteur entier de fumées acres.
La quantité exceptionnelle de gaz, dont on pouvait même ressentir les effets au bord de la zone habitée du village, a obligé la majorité des manifestants à se disperser. Un petit groupe qui avait réussi à rester près de la grille malgré les gaz s'est replié lui aussi par manque d'air respirable.
Voir la vidéo de la manifestation.
Trois arrestations pendant la manifestation à Beit Ommar
Environ 45 manifestants, dont de nombreux supporters internationaux et israéliens ont marché samedi 18.12 vers les terres agricoles de Beit Ommar, exigeant l'accès à leurs propriétés volées par la colonie voisine Karmei Tzur.
Un jeune Palestinien se tient devant les soldats avec un drapeau brésilien (photo PSP)
Avant le début de la manifestation, des soldats israéliens s'étaient emparés d'une maison palestinienne pour y installer un poste d'observation (les 5 membres de la famille terrifiée ont été enfermés dans une pièce pendant que les soldats observaient les manifestants. Ils y sont restés pendant trois heures. Palestine Solidarity Project, 18.12.2010)
Au début de la protestation, on pouvait voir les soldats pointant leurs fusils par la fenêtre de la maison. Après quelques minutes de marche, les manifestants sont arrivés devant une ligne de soldats, qui ont dit, comme d'habitude, que c'était une zone militaire fermée. Les manifestants se sont assis devant les soldats et ont attaqué par les soldats à coup de grenades lacrymogènes et de grenades assourdissantes. Trois activistes ont été arrêtés.
Des manifestants escaladent le mur à Ni'ilin
Samedi 18 après les prières de midi, les villageois de Ni'ilin accompagnés de soutiens israéliens et internationaux ont marché vers le mur construit au milieu de leurs terres agricoles. Les soldats, de l'autre côté du mur, ont dit aux manifestants qu'ils étaient sur une zone militaire fermée et qu'ils devaient partir. La manifestation a répondu que la terre était une "zone fermée de Ni'ilin" et qu'ils avaient le droit de protester.
L'armée a répondu par une salve de gaz lacrymogènes dans toutes les directions, qui ont obligé les manifestants à se replier tandis que les soldats envahissaient la parcelle agricole sur laquelle avait lieu la manifestation, avec l'intention d'arrêter des activistes.
(photo Joseph Dana)
Avant que les soldats n'arrivent, quelques manifestants ont réussi à escalader le mur de 8m et ont fait aux soldats, de l'autre côté, le V de la victoire.
Les soldats ont envahi le terrain en tirant des grenades lacrymogènes et des grenades à haute vélocité sur les manifestants.
Traduction : MR pour ISM