Lundi 29 Novembre 2010
Les médias Occidentaux qui ont l’exclusivité des « fuites » de Wikileaks les trient pour les transformer en armes de guerre de l'information contre leurs cibles favorites : l’Iran, les pays arabes, et musulmans, pour le plus grand bénéfice d’Israël dont le premier ministre a avoué avec jubilation qu’Israël avait connaissance depuis longtemps de l’éventualité de ces "fuites " . Trop d’ »informations » détruit l’Information : quelques questions et remarques sur la méthode dite des « fuites » de Wikileaks.
Israël avait été le premier bénéficiaire des attentats du 11 Septembre dont s’était d’ailleurs réjoui à l’époque l’actuel premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou.
Certains ont comparé les fuites de Wikileaks à l’équivalent en «bombes médiatiques» des attaques du 11 Septembre. Ainsi le ministre des affaires étrangères italien, Franco Frattini, a - t-il évoqué à propos des « fuites » de Wikileaks un "11-Septembre de la diplomatie mondiale." alors même que son pays vient d’achever une semaine d’exercices conjoints avec la participation de l’aviation italienne et israélienne.
Aujourd’hui Netanyahou se félicite de nouveau mais cette fois de ces «bombes médiatiques» lancées par Wikileaks. Il a affirmé qu’elles n’affaiblissaient pas Israël mais au contraire renforçaient sa position contre la « menace de l’Iran » et que ces documents montrent que les pays du Moyen Orient craignent l’Iran.
« Israël n’a pas subi de dommage à cause des publications de Wikileaks… Les documents montrant que de nombreuses sources soutiennent les affirmations d’Israël particulièrement concernant l’Iran.
« Notre région a été l’otage d’une narration résultant de 60 ans de propagande qui ont dépeint Israël comme la plus grande menace.
« En réalité les dirigeants comprennent que ce point de vue n’ai plus crédible. Pour la première fois dans l’histoire il existe un accord comme quoi l’Iran est la menace. »
Les cibles principales des reprises journalistiques occidentales des « fuites » de Wikileaks ce sont l’Axe Iran, Syrie, Liban, les pays arabes et musulmans dont la Turquie. Concernant cette dernière le quotidien israélien Haaretz s’empressait de noter ce matin que l’Amérique était en accord avec l’affirmation d’Israël que le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan est un « fondamentaliste non fiable dont les politiques sont motivées par une haine irrationnelle d’Israël. »
Tout à sa jubilation, Netanyahou fait lui aussi des « fuites » intéressantes.
Ainsi, toujours dans le quotidien israélien, Haaretz, on apprend que :
« Netanyahou a ajouté qu’Israël s’était préparé pour l’éventualité de fuites et avaient œuvré à l’avance pour en limiter les dégâts. »
Netanyahou a déclaré :
« chaque dirigeant israélien depuis des années savait que ces dépêches pouvaient être fuitées donc nous nous sommes adaptés à la réalité de ces fuites.
« Cela a un impact sur qui j’invite aux réunions. Aucun document classifié israélien n’a été exposé ».
Ainsi donc Israël s’est préparé depuis des années à ces « fuites » et s’en est protégé. Comment savait-il donc qu’il y aurait un jour des « fuites » notamment de dépêches diplomatiques ?
Le Département d’état américain agit de concert avec Israël et on est en droit de se demander dans quelle mesure toutes ces « fuites » ne sont pas le fait d’une opération américano sioniste dans le cadre d’une guerre de l’information visant principalement l’Iran.
Questions Journalistiques Sur Wikileaks Et SA Guerre De L’Information.
Si au départ l’initiative de Wikileaks de publier des documents classifiés afin que le public le plus large possible ait accès à ces documents était louable en soi, il n’en reste pas moins que depuis quelques temps déjà on assiste à une dérive. Les « fuites » de Wikileaks sont devenues une véritable opération médiatique qui s’apparente plus à une guerre de l’information plus qu’a un véritable travail journalistique de recherche de la vérité sur des faits répréhensibles parce que souvent qualifiés de crimes de guerre et dont le public doit absolument être informé.
Les premières victimes de ce genre de « fuites » c’est bien évidemment la Vérité que tout journaliste digne de ce nom doit rechercher - y compris au péril de sa vie et un grand nombre de journalistes ont payé le prix fort pour cela - et bien sûr le journalisme d’investigation à qui ce genre d’opération coup de poing médiatique qui se base sur l’instantané du scoop pour frapper les esprits assène effectivement un sérieux coup .
Est-ce là l’un des objectifs de ces « fuites » de Wikileaks ? Tuer le journalisme d’investigation, un travail de terrain de longue haleine qui recoupe ses sources et ses informations jusqu’à présenter un document irréfutable accusateur qui dérange au plus haut point les élites occidentales dirigeantes et dont sont encore capables de rares journalistes ?
Les dernières « fuites » de Wikileaks viennent corroborer les soupçons que certains ont pu avoir progressivement sur cette véritable entreprise de « fuites » de données brutes qui souvent sonnent comme du déjà connus et se basent sur des rumeurs et des données pas toujours dignes de foi la plupart du temps non vérifiées et non vérifiables.
Ces dernières « fuites « de dépêches diplomatiques ne font effectivement qu’accentuer ces soupçons à l’égard d’une entreprise qui fait exclusivement dans le narratif de presse (storytelling) l’« Hollywood du Net» qui en plus sème la confusion dans l’esprit de beaucoup de personnes, peut être là aussi un autre objectif de ces « fuites ». Celui de raconter des histoires au lieu de véritablement informer pour endormir l’opinion publique et laisser aux élites dirigeantes le soin de mener à leur guise les guerres qu’elles projettent selon des plans préétablis qui incluent bien évidemment ce genre de campagne médiatique véritable guerre de l’information.
Les Russes d’ailleurs ne s’y sont pas trompés de même que les Iraniens, les premiers habitués avec le KGB à ce genre de trafic de données et les seconds ayant pris leurs distances contre une guerre de l’information dont ils sont les cibles principales.
Trop d’ »informations » tue l’Information
On voudrait dissimuler sous un monticule de données brutes incluses ces dépêches diplomatiques la réalité et vendre en même temps du « temps de cerveau disponible » aux conglomérats de presse qui comme on peut de nouveau le constater se sont précipités pour sélectionner les « informations » trouvées dans ces « fuites » à des fins de propagande médiatique désormais qualifiée de guerre de l’information qu’on ne s’y prendrait pas mieux.
Tout le tapage médiatique fait avant ces « fuites » notamment par les autorités américaines qui savaient précisément quand elles seraient publiées tenues au parfum par le NYT qui a trié avec elles ce qui devait être publié laisse pour le moins profondément dubitatif.
De même le fait que le boss de Wikileaks, Julian Assange, soit disant pourchassé par la CIA, et qui n’a trouvé d’autre pays refuge pour tenir sa conférence de presse pour le lancement de sa campagne de guerre de l’information que la Jordanie une colonie américaine au Moyen Orient alliée inconditionnelle du régime sioniste et dont les services secrets travaillent sous contrôle total de la CIA en collaboration avec le Mossad israélien.
Autre question qui vient également à l’esprit :
Pourquoi accorder au NYT, au quotidien français Le Monde, au quotidien allemand Der Spiegel, au quotidien britannique Guardian, tous médias sous emprise américano sioniste, une exclusivité sur ces dites « fuites » ?
C’est là une dérive sans équivoque de Wikileaks qui montre bien l’intégration de cette organisation au plan de guerre de l’information américano sioniste et consorts menée principalement contre l’Iran.
Tout ce tapage médiatique alors même que les journalistes désertent de plus en plus le terrain des conflits en Afghanistan, au Pakistan, En Irak, en Palestine etc. les médias préférant diffuser des dépêches d’agence de presse dont l’uniformité n’a d’égal que celle de la propagande qu’elles véhiculent et donc l’objectif principal c’est de dissimuler la Vérité.
Discréditer aux yeux de l’opinion publique encore un peu plus les médias qui se précipitent avides de sensationnel sur ces « fuites » n’est ce point là encore un objectif de ceux derrière Wikileaks ?
La Vérité mérite mieux que ces « fuites » d’alcôves diplomatiques et autres but ultime des journalistes respectueux de l’éthique de leur profession - ils en restent n’en déplaise aux pirates de l’information - malgré les mines médiatiques que constituent ces « fuites » de Wikileaks qui jonchent leur parcours du combattant.
Certains ont comparé les fuites de Wikileaks à l’équivalent en «bombes médiatiques» des attaques du 11 Septembre. Ainsi le ministre des affaires étrangères italien, Franco Frattini, a - t-il évoqué à propos des « fuites » de Wikileaks un "11-Septembre de la diplomatie mondiale." alors même que son pays vient d’achever une semaine d’exercices conjoints avec la participation de l’aviation italienne et israélienne.
Aujourd’hui Netanyahou se félicite de nouveau mais cette fois de ces «bombes médiatiques» lancées par Wikileaks. Il a affirmé qu’elles n’affaiblissaient pas Israël mais au contraire renforçaient sa position contre la « menace de l’Iran » et que ces documents montrent que les pays du Moyen Orient craignent l’Iran.
« Israël n’a pas subi de dommage à cause des publications de Wikileaks… Les documents montrant que de nombreuses sources soutiennent les affirmations d’Israël particulièrement concernant l’Iran.
« Notre région a été l’otage d’une narration résultant de 60 ans de propagande qui ont dépeint Israël comme la plus grande menace.
« En réalité les dirigeants comprennent que ce point de vue n’ai plus crédible. Pour la première fois dans l’histoire il existe un accord comme quoi l’Iran est la menace. »
Les cibles principales des reprises journalistiques occidentales des « fuites » de Wikileaks ce sont l’Axe Iran, Syrie, Liban, les pays arabes et musulmans dont la Turquie. Concernant cette dernière le quotidien israélien Haaretz s’empressait de noter ce matin que l’Amérique était en accord avec l’affirmation d’Israël que le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan est un « fondamentaliste non fiable dont les politiques sont motivées par une haine irrationnelle d’Israël. »
Tout à sa jubilation, Netanyahou fait lui aussi des « fuites » intéressantes.
Ainsi, toujours dans le quotidien israélien, Haaretz, on apprend que :
« Netanyahou a ajouté qu’Israël s’était préparé pour l’éventualité de fuites et avaient œuvré à l’avance pour en limiter les dégâts. »
Netanyahou a déclaré :
« chaque dirigeant israélien depuis des années savait que ces dépêches pouvaient être fuitées donc nous nous sommes adaptés à la réalité de ces fuites.
« Cela a un impact sur qui j’invite aux réunions. Aucun document classifié israélien n’a été exposé ».
Ainsi donc Israël s’est préparé depuis des années à ces « fuites » et s’en est protégé. Comment savait-il donc qu’il y aurait un jour des « fuites » notamment de dépêches diplomatiques ?
Le Département d’état américain agit de concert avec Israël et on est en droit de se demander dans quelle mesure toutes ces « fuites » ne sont pas le fait d’une opération américano sioniste dans le cadre d’une guerre de l’information visant principalement l’Iran.
Questions Journalistiques Sur Wikileaks Et SA Guerre De L’Information.
Si au départ l’initiative de Wikileaks de publier des documents classifiés afin que le public le plus large possible ait accès à ces documents était louable en soi, il n’en reste pas moins que depuis quelques temps déjà on assiste à une dérive. Les « fuites » de Wikileaks sont devenues une véritable opération médiatique qui s’apparente plus à une guerre de l’information plus qu’a un véritable travail journalistique de recherche de la vérité sur des faits répréhensibles parce que souvent qualifiés de crimes de guerre et dont le public doit absolument être informé.
Les premières victimes de ce genre de « fuites » c’est bien évidemment la Vérité que tout journaliste digne de ce nom doit rechercher - y compris au péril de sa vie et un grand nombre de journalistes ont payé le prix fort pour cela - et bien sûr le journalisme d’investigation à qui ce genre d’opération coup de poing médiatique qui se base sur l’instantané du scoop pour frapper les esprits assène effectivement un sérieux coup .
Est-ce là l’un des objectifs de ces « fuites » de Wikileaks ? Tuer le journalisme d’investigation, un travail de terrain de longue haleine qui recoupe ses sources et ses informations jusqu’à présenter un document irréfutable accusateur qui dérange au plus haut point les élites occidentales dirigeantes et dont sont encore capables de rares journalistes ?
Les dernières « fuites » de Wikileaks viennent corroborer les soupçons que certains ont pu avoir progressivement sur cette véritable entreprise de « fuites » de données brutes qui souvent sonnent comme du déjà connus et se basent sur des rumeurs et des données pas toujours dignes de foi la plupart du temps non vérifiées et non vérifiables.
Ces dernières « fuites « de dépêches diplomatiques ne font effectivement qu’accentuer ces soupçons à l’égard d’une entreprise qui fait exclusivement dans le narratif de presse (storytelling) l’« Hollywood du Net» qui en plus sème la confusion dans l’esprit de beaucoup de personnes, peut être là aussi un autre objectif de ces « fuites ». Celui de raconter des histoires au lieu de véritablement informer pour endormir l’opinion publique et laisser aux élites dirigeantes le soin de mener à leur guise les guerres qu’elles projettent selon des plans préétablis qui incluent bien évidemment ce genre de campagne médiatique véritable guerre de l’information.
Les Russes d’ailleurs ne s’y sont pas trompés de même que les Iraniens, les premiers habitués avec le KGB à ce genre de trafic de données et les seconds ayant pris leurs distances contre une guerre de l’information dont ils sont les cibles principales.
Trop d’ »informations » tue l’Information
On voudrait dissimuler sous un monticule de données brutes incluses ces dépêches diplomatiques la réalité et vendre en même temps du « temps de cerveau disponible » aux conglomérats de presse qui comme on peut de nouveau le constater se sont précipités pour sélectionner les « informations » trouvées dans ces « fuites » à des fins de propagande médiatique désormais qualifiée de guerre de l’information qu’on ne s’y prendrait pas mieux.
Tout le tapage médiatique fait avant ces « fuites » notamment par les autorités américaines qui savaient précisément quand elles seraient publiées tenues au parfum par le NYT qui a trié avec elles ce qui devait être publié laisse pour le moins profondément dubitatif.
De même le fait que le boss de Wikileaks, Julian Assange, soit disant pourchassé par la CIA, et qui n’a trouvé d’autre pays refuge pour tenir sa conférence de presse pour le lancement de sa campagne de guerre de l’information que la Jordanie une colonie américaine au Moyen Orient alliée inconditionnelle du régime sioniste et dont les services secrets travaillent sous contrôle total de la CIA en collaboration avec le Mossad israélien.
Autre question qui vient également à l’esprit :
Pourquoi accorder au NYT, au quotidien français Le Monde, au quotidien allemand Der Spiegel, au quotidien britannique Guardian, tous médias sous emprise américano sioniste, une exclusivité sur ces dites « fuites » ?
C’est là une dérive sans équivoque de Wikileaks qui montre bien l’intégration de cette organisation au plan de guerre de l’information américano sioniste et consorts menée principalement contre l’Iran.
Tout ce tapage médiatique alors même que les journalistes désertent de plus en plus le terrain des conflits en Afghanistan, au Pakistan, En Irak, en Palestine etc. les médias préférant diffuser des dépêches d’agence de presse dont l’uniformité n’a d’égal que celle de la propagande qu’elles véhiculent et donc l’objectif principal c’est de dissimuler la Vérité.
Discréditer aux yeux de l’opinion publique encore un peu plus les médias qui se précipitent avides de sensationnel sur ces « fuites » n’est ce point là encore un objectif de ceux derrière Wikileaks ?
La Vérité mérite mieux que ces « fuites » d’alcôves diplomatiques et autres but ultime des journalistes respectueux de l’éthique de leur profession - ils en restent n’en déplaise aux pirates de l’information - malgré les mines médiatiques que constituent ces « fuites » de Wikileaks qui jonchent leur parcours du combattant.
Mireille Delamarre