08/11/2010
Le PM israélien présentera son plan aujourd'hui à New York à Ban Ki-moon
Le Premier ministre israélien veut ordonner le retrait israélien de la partie nord du village de Ghajar en territoire libanais, selon un plan qu'il doit soumettre au secrétaire général de l'ONU, ont indiqué hier les médias israéliens.
Benjamin Netanyahu doit présenter aujourd'hui à New York à Ban Ki-moon ce plan qui prévoit le retrait des forces israéliennes de la partie nord de Ghajar, qui se trouve en territoire libanais, en coordination avec la Finul - laquelle avait demandé à Israël de se retirer de la partie nord du village afin de respecter la résolution 1701 mettant fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006. « Nous avons pris cette décision d'une façon unilatérale », a précisé le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, accusant au passage le Liban et le Hezbollah d'entraver cette démarche...
Benjamin Netanyahu doit présenter aujourd'hui à New York à Ban Ki-moon ce plan qui prévoit le retrait des forces israéliennes de la partie nord de Ghajar, qui se trouve en territoire libanais, en coordination avec la Finul - laquelle avait demandé à Israël de se retirer de la partie nord du village afin de respecter la résolution 1701 mettant fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006. « Nous avons pris cette décision d'une façon unilatérale », a précisé le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, accusant au passage le Liban et le Hezbollah d'entraver cette démarche...
« C'est une affaire qui ne date pas d'hier », a déclaré à l'AFP Milos Strugar, directeur des affaires politiques et civiles de la Finul, ajoutant que l'ONU avait été « activement engagée » avec les deux parties. « La Finul a récemment proposé des idées et des modalités nouvelles aux deux parties, dans le cadre de nos efforts pour faire avancer le retrait israélien du village », a-t-il ajouté, sans donner plus de détails.
Rappelons que durant la guerre de 2006, l'armée israélienne avait occupé la partie nord de Ghajar, où vivent quelque 1 500 habitants. Elle y avait ensuite érigé une clôture provisoire pour empêcher l'infiltration de combattants du Hezbollah dans la partie sud où vivent de 500 à 800 habitants. Cette partie se trouve sur le plateau du Golan conquis par Israël sur la Syrie en 1967 et annexé en 1981.
Le député hezbollahi Ali Ammar a salué l'annonce israélienne et souhaité que le retrait concerne également d'autres zones disputées le long de la frontière libano-israélienne. « Chaque retrait est le résultat de la fermeté du peuple libanais, de son armée et du Hezbollah », a-t-il dit à l'AFP. « Les agressions de l'ennemi israélien ne se limitent pas à Ghajar. L'ennemi doit se retirer aussi d'autres zones occupées comme Kfarchouba et les fermes de Chebaa », a-t-il ajouté.
Les habitants de Ghajar, des musulmans alaouites d'origine syrienne, ont obtenu à leur demande la nationalité israélienne. Après le retrait israélien unilatéral du Liban-Sud en 2000, la ligne bleue tracée par l'ONU fixant la frontière libano-israélienne a placé un tiers du village au Liban et les deux autres dans le secteur annexé par Israël.
Interrogé hier à la radio de l'armée israélienne, le porte-parole des habitants de Ghajar, Najib Hatib, a affirmé que « les habitants lutteront contre la séparation en deux de leur village ». Il a précisé que « tout le village a été conquis (par Israël) sur la Syrie en 1967, et toutes les maisons s'y trouvant ont été construites sur des parcelles lui appartenant selon le cadastre, y compris dans la partie nord qui n'appartient pas au Liban ». Selon lui, « l'ONU a injustement attribué au Liban la partie nord de Ghajar en se fondant sur des cartes géographiques qui remontent à 1923 ».
Rappelons que durant la guerre de 2006, l'armée israélienne avait occupé la partie nord de Ghajar, où vivent quelque 1 500 habitants. Elle y avait ensuite érigé une clôture provisoire pour empêcher l'infiltration de combattants du Hezbollah dans la partie sud où vivent de 500 à 800 habitants. Cette partie se trouve sur le plateau du Golan conquis par Israël sur la Syrie en 1967 et annexé en 1981.
Le député hezbollahi Ali Ammar a salué l'annonce israélienne et souhaité que le retrait concerne également d'autres zones disputées le long de la frontière libano-israélienne. « Chaque retrait est le résultat de la fermeté du peuple libanais, de son armée et du Hezbollah », a-t-il dit à l'AFP. « Les agressions de l'ennemi israélien ne se limitent pas à Ghajar. L'ennemi doit se retirer aussi d'autres zones occupées comme Kfarchouba et les fermes de Chebaa », a-t-il ajouté.
Les habitants de Ghajar, des musulmans alaouites d'origine syrienne, ont obtenu à leur demande la nationalité israélienne. Après le retrait israélien unilatéral du Liban-Sud en 2000, la ligne bleue tracée par l'ONU fixant la frontière libano-israélienne a placé un tiers du village au Liban et les deux autres dans le secteur annexé par Israël.
Interrogé hier à la radio de l'armée israélienne, le porte-parole des habitants de Ghajar, Najib Hatib, a affirmé que « les habitants lutteront contre la séparation en deux de leur village ». Il a précisé que « tout le village a été conquis (par Israël) sur la Syrie en 1967, et toutes les maisons s'y trouvant ont été construites sur des parcelles lui appartenant selon le cadastre, y compris dans la partie nord qui n'appartient pas au Liban ». Selon lui, « l'ONU a injustement attribué au Liban la partie nord de Ghajar en se fondant sur des cartes géographiques qui remontent à 1923 ».