Jeudi, 25 Novembre 2010 13:43
Tel-Aviv multiplie les obstacles contre toute reprise des négociations. Alors que les négociations directes entre Israéliens et Palestiniens sont au point mort pour cause de poursuite de la colonisation, Tel-Aviv ne reste pas inactif. Benyamin Netanyahou s’est rendu aux États-Unis où il a obtenu, sans mal, des engagements américains, et non des moindres : aide militaire d’importance, pas de renouvellement d’un possible moratoire de quatre-vingt jours sur la colonisation, moratoire qui ne comprendrait de toute façon pas Jérusalem-Est. Surtout, Washington opposera son veto à toute tentative de l’ONU d’imposer un règlement politique à Israël. Pour bien verrouiller toute possibilité de paix, le Parlement israélien a définitivement adopté lundi une proposition de loi imposant un référendum avant tout retrait du plateau syrien du Golan et de Jérusalem-Est. « Avec l’adoption de ce texte, la direction israélienne tourne une fois encore en dérision le droit international qui n’est pas soumis aux caprices de l’opinion publique israélienne », a protesté le négociateur palestinien Saëb Erakat. Il a rappelé que le droit international « fait obligation à Israël de se retirer non seulement de Jérusalem-Est et du plateau du Golan, mais de tous les territoires occupés depuis 1967 ». Et de poursuivre : « la réponse de la communauté internationale à ce texte devrait être une reconnaissance mondiale de l’État palestinien dans ses frontières de 1967 (incluant la Cisjordanie et la bande de Gaza – NDLR), avec Jérusalem-Est pour capitale ».
Ce blocage du processus de paix a raison de l’Union pour la Méditerranée si chère à Nicolas Sarkozy. Le second sommet vient d’être annulé. Pourtant, l’Élysée continue à dire, concernant les négociations, qu’il faut « une approche plus politique, plus concertée, plus rapide et plus volontariste ». Comme si le blocage ne provenait justement pas de l’attitude d’Israël, jamais sanctionné. Lien
Ce blocage du processus de paix a raison de l’Union pour la Méditerranée si chère à Nicolas Sarkozy. Le second sommet vient d’être annulé. Pourtant, l’Élysée continue à dire, concernant les négociations, qu’il faut « une approche plus politique, plus concertée, plus rapide et plus volontariste ». Comme si le blocage ne provenait justement pas de l’attitude d’Israël, jamais sanctionné. Lien