02/10/2010
Les tentatives de l’émissaire américain George Mitchell de sauver le dialogue direct israélo-palestinien ont échoué. Toutefois, le président palestinien, Mahmoud Abbas, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ont accepté de maintenir un dialogue indirect sur les moyens de sortir de l’impasse menaçant les négociations de paix.
Les tentatives des États-Unis pour sauver les négociations israélo-palestiniennes n'ont pas connu d'avancées, a constaté hier un haut responsable palestinien à l'issue de deux jours d'entretiens avec l'émissaire américain George Mitchell. « Les efforts américains se poursuivent, mais il n'y a pas eu d'avancée jusqu'à présent parce qu'Israël continue ses activités de colonisation », a déclaré à l'AFP Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. M. Roudeina a établi ce constat à l'issue de la deuxième rencontre en deux jours entre M. Abbas et M. Mitchell à Ramallah (Cisjordanie). « Le président Abbas a indiqué au sénateur Mitchell qu'aucune négociation n'aurait lieu tant que les activités de colonisation se poursuivent », a ajouté M. Abou Roudeina.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, cité hier par plusieurs médias, a rejeté un gel complet de la colonisation en prônant des constructions « modérées » dans les colonies de Cisjordanie. « Tout le monde sait que des constructions modérées faites avec retenue en Judée-Samarie (Cisjordanie) durant la prochaine année n'influeront pas fondamentalement sur la carte de la paix », a affirmé M. Netanyahu. « C'est pourquoi la communauté internationale doit appeler les Palestiniens à poursuivre les négociations de paix. Il y va de leurs intérêts comme des nôtres », a-t-il ajouté.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, cité hier par plusieurs médias, a rejeté un gel complet de la colonisation en prônant des constructions « modérées » dans les colonies de Cisjordanie. « Tout le monde sait que des constructions modérées faites avec retenue en Judée-Samarie (Cisjordanie) durant la prochaine année n'influeront pas fondamentalement sur la carte de la paix », a affirmé M. Netanyahu. « C'est pourquoi la communauté internationale doit appeler les Palestiniens à poursuivre les négociations de paix. Il y va de leurs intérêts comme des nôtres », a-t-il ajouté.
Auparavant, Yasser Abed Rabbo, un dirigeant de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), avait réaffirmé que la position des Palestiniens « est inchangée : il faut arrêter la colonisation pour que les négociations se poursuivent et nous allons étudier cette question samedi (9 octobre) avec la direction palestinienne et avec les Arabes au sommet de Syrte (Libye) et nous prendrons la décision appropriée ». Les ministres arabes des Affaires étrangères doivent se réunir le 8 octobre à Syrte pour préparer un sommet extraordinaire de la Ligue le 9.
Plus tôt en journée, M. Mitchell avait rencontré pour la seconde fois en 48 heures M. Netanyahu à Jérusalem. « Le président Abbas et le Premier ministre Netanyahu ont accepté le fait que les négociations étaient la voie vers une paix globale dans la région », avait déclaré M. Mitchell à l'issue de ce dernier entretien, promettant de poursuivre ses « efforts ».
De son côté, la haute représentante de l'Union européenne (UE) aux Affaires étrangères, Catherine Ashton, a qualifié ses entretiens avec M. Netanyahu, après le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, et M. Abbas la veille, de « dialogues positifs et constructifs ». Elle a réitéré l'appel de l'UE à Israël de prolonger le moratoire de la construction de logements dans les colonies de Cisjordanie. « J'ai exhorté Israël à continuer le moratoire pour avoir davantage de temps pour faire progresser les pourparlers », a-t-elle indiqué. Les Palestiniens estiment que la poursuite de la colonisation vide de son sens la négociation sur les frontières d'un futur État palestinien en créant des faits accomplis risquant d'être irréversibles.
L'ensemble de la presse israélienne a affirmé hier que M. Netanyahu a rejeté une proposition du président américain Barack Obama d'un nouveau moratoire de deux mois en échange d'une série de promesses. Les États-Unis auraient ainsi promis de fournir à Israël des armes sophistiquées, de bloquer toute tentative de discuter de la proclamation d'un État palestinien aux Nations unies et de soutenir une présence militaire israélienne dans la vallée du Jourdain pour une période limitée, après la création d'un État palestinien. La Maison-Blanche a démenti jeudi l'envoi d'une telle lettre.
Plus tôt en journée, M. Mitchell avait rencontré pour la seconde fois en 48 heures M. Netanyahu à Jérusalem. « Le président Abbas et le Premier ministre Netanyahu ont accepté le fait que les négociations étaient la voie vers une paix globale dans la région », avait déclaré M. Mitchell à l'issue de ce dernier entretien, promettant de poursuivre ses « efforts ».
De son côté, la haute représentante de l'Union européenne (UE) aux Affaires étrangères, Catherine Ashton, a qualifié ses entretiens avec M. Netanyahu, après le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, et M. Abbas la veille, de « dialogues positifs et constructifs ». Elle a réitéré l'appel de l'UE à Israël de prolonger le moratoire de la construction de logements dans les colonies de Cisjordanie. « J'ai exhorté Israël à continuer le moratoire pour avoir davantage de temps pour faire progresser les pourparlers », a-t-elle indiqué. Les Palestiniens estiment que la poursuite de la colonisation vide de son sens la négociation sur les frontières d'un futur État palestinien en créant des faits accomplis risquant d'être irréversibles.
L'ensemble de la presse israélienne a affirmé hier que M. Netanyahu a rejeté une proposition du président américain Barack Obama d'un nouveau moratoire de deux mois en échange d'une série de promesses. Les États-Unis auraient ainsi promis de fournir à Israël des armes sophistiquées, de bloquer toute tentative de discuter de la proclamation d'un État palestinien aux Nations unies et de soutenir une présence militaire israélienne dans la vallée du Jourdain pour une période limitée, après la création d'un État palestinien. La Maison-Blanche a démenti jeudi l'envoi d'une telle lettre.