Dimanche, 24 Octobre 2010 20:58
IRIB- Rien n’est plus pénible que d’être un régime en sursis. Cela génère une forme d’incapacité à s’éviter des désagréments, une propension à aller d’erreur en erreur, à cumuler les défaites, et pire, à y prendre goût. Voilà où en est, en cette fin octobre 2010, cette entité factice à laquelle les cartographes coloniaux ont donné le nom d’«Israël». Ainsi, à Gajar, village occupé, depuis l’offensive sioniste de 2006 contre le Liban, des sources bien informées font état de mouvements de troupes, de remise en ordre de bataille, d’un comportement guerrier qui porte à croire qu’Israël est prêt à commettre le pire. Le pire, non pas, pour le Liban, son armée ou sa résistance, qui ont prouvé, à maintes reprises, à quel point était «relative», «approximative», la supposée force de frappe d’Israël, mais pour Israël lui-même qui croit que les bombes peuvent offrir la légitimité, qu’un pays peut se faire respecter, admettre, en faisant jouer constamment, ses muscles, qu’il peut survivre en ôtant aux autres le droit de vivre, bref, qu’il est possible de pervertir le sens de l’Histoire et d’en faire partie, dans le même temps. Ces manœuvres conjointes américano-israéliennes qui se déroulent, depuis quelque temps, aux portes du pays du Cèdre, ne visent sûrement pas à entraîner la soldatesque sioniste à mieux manier l’arme. Cela fait 60 ans que les engins létaux, quelle que soit leur catégorie, n’ont plus aucun secret pour celle-ci. Ces exercices militaires cherchent, en effet, à inoculer le virus de la peur, au sein des pays de la région, à y installer un état d’insécurité permanent et d’irréductible panique, où aucun mouvement justicier, aucune exigence d’équité ne saurait s’épanouir. De ce maléfique dessein, une majorité de Libanais et de Palestiniens est bien consciente, pour avoir eu à l’affronter, tout au long de son existence, et au gré des agressions subies de la part d’Israël. Reste à convaincre tous ces autres qui continuent à croire que le régime sioniste et cette Amérique qui le porte à bout de bras sont capables de faire la paix, d’accepter autrui, tel qu’il est, de lui reconnaître ses droits, en un mot, de mettre une croix sur leurs velléités hégémoniques !!!