Selon le quotidien économique israélien Globus, le Liban a demandé à l'Organisation des Nations Unies la délimitation de ses frontières maritimes avec l’entité sioniste, sur fond du différend sur les dernières découvertes en pétrole et gaz. Les experts israéliens pensent que le Liban considère que la frontière maritime entre lui et l’entité sioniste se situe au nord des champs de Tamar, Dalt et Léviathan, et qu'il y a donc une possibilité que la zone extracôtière d’Alon déborde à la frontière maritime du Liban.
Vu que le Liban et l’entité sioniste sont en état de guerre, certains d’entre eux espèrent qu’il n’y aura pas de place pour qu’une loi détermine la frontière entre eux.
D’aucuns craignent toutefois que la demande du Liban n’aboutisse, vu que les Nations-Unies ont déjà délimité les frontières terrestres entre l’entité sioniste et le Liban (la Ligne bleue), après le retrait israélien du Liban sud en l’an 2000.
Toujours selon Globus, la demande du Liban de démarcation de la frontière maritime intervient suite à un accord signé entre l’entité sioniste et Chypre, délimitant les frontières maritimes entre eux, ayant des conséquences sur le Liban en raison de l'intersection de ces limites.
« Israël » a signé cet accord avec Chypre au cours de l'été dernier, bien que les deux pays aient nié son existence. Parallèlement, le gouvernement israélien s’efforce de faire adopter la loi des aires marines pour créer une zone économique spéciale avec Chypre.
Globus estime que le Conseil de sécurité ou un organisme international étudiera la demande libanaise et que sans doute l'ONU proposera aux parties un juge ou encore elle pourrait elle-même délimiter les frontières maritimes comme elle l’a fait en l’an 2000.
Le quotidien économique a souligné que le Liban s’est déjà plaint de l’entité sioniste auprès de l'ONU pour avoir posé des bouées tout au long de sa soi-disant ligne limitrophe maritime avec le Liban, à une distance de deux mille marins de la terre.
En même temps, « Israël » a exprimé son inquiétude à l’encontre de l'assistance iranienne au Liban pour explorer et développer des champs de pétrole et de gaz, en particulier dans le sud du Liban.
Selon le président de la société «Dilek», Yitzhak Tshuva, cette fois les Libanais sont bien sérieux dans cette affaire.
De son côté, le ministre israélien des Infrastructures nationales, Uzi Landau, a prévenu qu’« Israël n’hésitera pas à user de la force, non pas pour défendre ses droits, mais pour défendre le droit maritime international » en soulignant que les champs gaziers découverts se situent dans les eaux israéliennes.
Il y a un mois, une délégation du géant pétrolier italien «ENI» s'est rendue à Beyrouth pour discuter avec des responsables libanais des moyens pour développer des champs de gaz naturel.
Or, l’entité sioniste rêve d’attirer vers elle des grandes compagnies pétrolières internationales, qui considèrent toutefois que tout investissement en « Israël » contient des risques en raison de son instabilité sécuritaire.
Pour sa part, l’entité sioniste se défend en estimant que le Liban est tout autant instable puisque personne ne sait qui dirige ce pays !
Hormis l’exploitation des champs de gaz et de pétrole, un autre terrain de compétition existe aussi entre le Liban et l’entité sioniste, celui de la commercialisation du pétrole extrait.
Selon le ministre israélien Yossi Peled une compétition très serrée pourrait surgir entre « Israël » et le Liban sur les marchés européens !
De son avis, le Liban jouit d’un atout géopolitique par rapport à l’entité sioniste car il entretient de bonnes relations avec la Syrie et la Turquie via lesquelles il peut collaborer pour acheminer son pétrole vers l’Europe.
Alors qu’Israël se doit de construire un pipeline maritime vers la Grèce qui coûte pas moins de six milliards de dollars !
Serai-ce une raison de plus pour balayer la concurrence libanaise !!
( AsSafir)
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Vu que le Liban et l’entité sioniste sont en état de guerre, certains d’entre eux espèrent qu’il n’y aura pas de place pour qu’une loi détermine la frontière entre eux.
D’aucuns craignent toutefois que la demande du Liban n’aboutisse, vu que les Nations-Unies ont déjà délimité les frontières terrestres entre l’entité sioniste et le Liban (la Ligne bleue), après le retrait israélien du Liban sud en l’an 2000.
Toujours selon Globus, la demande du Liban de démarcation de la frontière maritime intervient suite à un accord signé entre l’entité sioniste et Chypre, délimitant les frontières maritimes entre eux, ayant des conséquences sur le Liban en raison de l'intersection de ces limites.
« Israël » a signé cet accord avec Chypre au cours de l'été dernier, bien que les deux pays aient nié son existence. Parallèlement, le gouvernement israélien s’efforce de faire adopter la loi des aires marines pour créer une zone économique spéciale avec Chypre.
Globus estime que le Conseil de sécurité ou un organisme international étudiera la demande libanaise et que sans doute l'ONU proposera aux parties un juge ou encore elle pourrait elle-même délimiter les frontières maritimes comme elle l’a fait en l’an 2000.
Le quotidien économique a souligné que le Liban s’est déjà plaint de l’entité sioniste auprès de l'ONU pour avoir posé des bouées tout au long de sa soi-disant ligne limitrophe maritime avec le Liban, à une distance de deux mille marins de la terre.
En même temps, « Israël » a exprimé son inquiétude à l’encontre de l'assistance iranienne au Liban pour explorer et développer des champs de pétrole et de gaz, en particulier dans le sud du Liban.
Selon le président de la société «Dilek», Yitzhak Tshuva, cette fois les Libanais sont bien sérieux dans cette affaire.
De son côté, le ministre israélien des Infrastructures nationales, Uzi Landau, a prévenu qu’« Israël n’hésitera pas à user de la force, non pas pour défendre ses droits, mais pour défendre le droit maritime international » en soulignant que les champs gaziers découverts se situent dans les eaux israéliennes.
Il y a un mois, une délégation du géant pétrolier italien «ENI» s'est rendue à Beyrouth pour discuter avec des responsables libanais des moyens pour développer des champs de gaz naturel.
Or, l’entité sioniste rêve d’attirer vers elle des grandes compagnies pétrolières internationales, qui considèrent toutefois que tout investissement en « Israël » contient des risques en raison de son instabilité sécuritaire.
Pour sa part, l’entité sioniste se défend en estimant que le Liban est tout autant instable puisque personne ne sait qui dirige ce pays !
Hormis l’exploitation des champs de gaz et de pétrole, un autre terrain de compétition existe aussi entre le Liban et l’entité sioniste, celui de la commercialisation du pétrole extrait.
Selon le ministre israélien Yossi Peled une compétition très serrée pourrait surgir entre « Israël » et le Liban sur les marchés européens !
De son avis, le Liban jouit d’un atout géopolitique par rapport à l’entité sioniste car il entretient de bonnes relations avec la Syrie et la Turquie via lesquelles il peut collaborer pour acheminer son pétrole vers l’Europe.
Alors qu’Israël se doit de construire un pipeline maritime vers la Grèce qui coûte pas moins de six milliards de dollars !
Serai-ce une raison de plus pour balayer la concurrence libanaise !!
( AsSafir)